Débat enflammé
IVG : Jean-François Copé estime qu'"on ne doit pas toucher à la loi Veil"
Dans un entretien à Valeurs actuelles, à paraître jeudi, le patron de l'UMP accuse le gouvernement de vouloir "cliver les Français" en supprimant la notion de "détresse" de la loi sur l'avortement.
"On ne doit pas toucher à la loi Veil. Elle rappelle le respect de la vie de tout être humain et présente l'avortement comme une exception." C'est ce qu'a affirmé Jean-François Copé dans un entretien à Valeurs actuelles, à paraître jeudi. Selon le président de l'UMP, modifier la loi sur l'IVG ne ferait que "banaliser l'avortement". "Comme toujours, le gouvernement cherche à cliver les Français, c'est la technique du leurre", a-t-il ajouté.
L'examen du projet de loi sur l'égalité homme/femme a débuté lundi à l'Assemblée nationale. Le texte comporte notamment un amendement déposé par la gauche qui a fait descendre dans la rue les anti-avortement dimanche. Une femme pourrait accéder à l'IVG si elle "ne veut pas poursuivre une grossesse" et non plus parce que "son état [la] place dans une situation de détresse", comme le stipule la loi Veil de 1975.
Reste que ce mardi, le chef de file des députés UMP - et copéiste - Christian Jacob a indiqué que son groupe voterait majoritairement pour cet amendement. Le porte-parole de l'UDI, Philippe Vigier, a assuré que son groupe ferait de même.
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