"Israël assumera, pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité" à Gaza, estime Benyamin Nétanyahou<!-- --> | Atlantico.fr
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Dans un entretien télévisé, le Premier ministre israélien a martelé qu'il n'y aura pas de cessez-le-feu "sans la libération de nos otages".
Dans un entretien télévisé, le Premier ministre israélien a martelé qu'il n'y aura pas de cessez-le-feu "sans la libération de nos otages".
©MENAHEM KAHANA / POOL / AFP

Détermination

"Il n'y aura pas de cessez-le-feu, de cessez-le-feu général, à Gaza, sans la libération de nos otages", a également déclaré le Premier ministre israélien dans un entretien télévisé avec une chaîne américaine.

Dans un entretien télévisé, le Premier ministre israélien a martelé qu'il n'y aura pas de cessez-le-feu "sans la libération de nos otages". Interrogé sur la chaîne américaine ABC News, juste après un entretien avec le président américaine Joe Biden, lundi 6 novembre, Benyamin Nétanyahou a ainsi rejeté une nouvelle fois la possibilité d'un cessez-le-feu à Gaza, devenu selon l'ONU "un cimetière pour les enfants". Il a également promis d'y prendre la "responsabilité générale de la sécurité" après la guerre, qui entre dans son deuxième mois.  

Un cessez-le-feu "entravera nos efforts pour faire sortir nos otages, parce que la seule chose qui marche sur ces criminels du Hamas est la pression militaire que nous exerçons", a-t-il répondu, en anglais.

"En ce qui concerne les petites pauses tactiques - une heure par-ci, une heure par-là - nous les avons déjà eues", a-t-il ajouté, faisant référence à une déclaration de la Maison Blanche, selon laquelle que le président américain Joe Biden avait évoqué la "possibilité de pauses tactiques pour fournir aux civils des opportunités de quitter en sécurité les zones de combats, s'assurer que l'aide parvient aux civils dans le besoin et permettre la potentielle libération d'otages".  

Benyamin Nétanyahou, critiqué au sein de la société israélienne depuis plusieurs mois, évoque aussi l’après-guerre et une possible prise de contrôle de Gaza par Israël. "Je pense qu’Israël assumera, pour une durée indéterminée, la responsabilité générale de la sécurité. Nous avons vu ce qui se passe lorsque nous n’avons pas cette responsabilité : nous faisons face à l'éruption de la terreur du Hamas à une échelle que nous ne pouvions pas imaginer", a-t-il plaidé. 

Enfin, interrogé sur sa propre responsabilité dans l’attaque du 7 janvier, Benyamin Nétanyahou répond "bien sûr, cela ne fait pas de doute", ajoutant que son gouvernement n'avait "clairement" pas respecté son obligation de protéger son peuple. Mais cela devra être résolu, élude-t-il, "après la guerre". 

France Info

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