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Indice PMI manufacturier en France : la conjoncture se détériore pour la première fois depuis 3 mois, ralentissement en Allemagne
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Pas brillant

Ce repli de l'Indice PMI résulte d'une diminution du volume des nouvelles commandes, la première observée depuis février.

Les indicateurs repassent au rouge. Alors que le gouvernement espérait des signes de reprise économique, les chiffres montrent que la situation ne s'améliore pas. L'indice PMI manufacturier le prouve ce lundi. La conjoncture en mai s'est en effet détériorée pour la première fois depuis 3 mois. L'Indice PMI Markit manufacturier ressort ainsi à 49,6 contre 51,2 le mois précédent. Ce repli de l'Indice PMI résulte d'une diminution du volume des nouvelles commandes, la première observée depuis février. La croissance de la production ralentit par ailleurs et affiche un niveau proche de la stagnation en mai tandis que les effectifs et les stocks des achats enregistrent des reculs plus prononcés qu'en avril. 

"Le recul des nouvelles commandes affaiblit le secteur manufacturier français en mai. Les résultats décevants de mai mettent en évidence l'atonie d'un secteur qui peine à trouver l'élan nécessaire à une véritable reprise, les principaux indices de l'enquête ayant affiché des moyennes proches de la stagnation au cours des six derniers mois. Dans un effort d'amélioration de leur compétitivité, les fabricants français continuent de réduire les prix sortie d'usine au cours de la dernière période d'enquête" a commenté Jack Kennedy, économiste chez Markit. 

La France peut "se consoler" (un peu) en constatant que l'indice PMI du secteur manufacturier allemand a baissé à 52,3 en mai, contre 54,1 en avril, tout en restant au-dessus des 50 points qui marquent la frontière entre expansion et contraction. L'Allemagne se trouve donc dans une bien meilleure situation même s'il existe un ralentissement de son économie. 

Enfin, l'indice manufacturier de l'Eurozone en mai est lui aussi à la baisse avec un repli de 53,4 en avril à 52,2. Il affiche un plus bas de six mois et est inférieur à sa dernière estimation flash (52,5). Ce ralentissement de la croissance reflète un affaiblissement de l'expansion de la production, des nouvelles commandes et de l'emploi.

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