Ina : une enquête de Bercy accable de nouveau Mathieu Gallet<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Media
Ina : une enquête de Bercy accable de nouveau Mathieu Gallet
©Reuters

Pas sorti de l'auberge

Alors qu'il était président de l'Ina, l'actuel PDG de Radio France aurait passé de coûteux contrats de communication sans mise en concurrence.

Mathieu Gallet n'a pas le temps de souffler. A peine sorti d'une grosse polémique sur ses dépenses somptuaires à la tête de Radio France, le PDG de la radio publique est de nouveau dans la tourmente.

D'après une note ministérielle du 10 avril que s'est procuré Le Canard enchainé, un service de contrôle de Bercy aurait fait part de "dysfonctionnements et d'irrégularités" dans plusieurs marchés passés avec des cabinets de conseil lors de la présidence de Mathieu Gallet à l'Institut national de l'audiovisuel (Ina), entre 2010 et 2014. Ces "irrégularités" dénoncés par le CGEFI (Contrôle général économique et financier) concerneraient dans des contrats portant sur plusieurs centaines de milliers d'euros, et dont les conventions auraient étaient passé sans concurrence.

Dans le viseur du ministère des Finances figurent quatre contrats dont ceux passés avec les sociétés OpinionWay puis Balises, pour un montant total de près de 250 000 euros, passés sans mise en concurrence. Cette procédure est pourtant obligatoire, note LeCanard enchaîné. Le journal relève que Denis Pingaud, qui est l'actuel conseiller en communication de Mathieu Gallet à Radio France, est aussi le président de  la société Balises et était vice-président d'OpinionWay lors de la signature du contrat.

Ce n'est pas la première fois que Le Canard enchainé s'attaque à la gestion de Mathieu Gallet. Mi-mars, "Le Canard" révélait que le nouveau président du groupe de radio avait dépensé 100.000 euros pour travaux de rénovation de son bureau. Puis l'hebdomadaire satyrique avait soutenu que Mathieu Gallet avait engagé six cabinets de consultants lorsqu'il présidait l'Ina, pour une somme de 800.000 euros sans mise en concurrence.

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !