Ikea est condamnée à un million d’euros d’amende pour l’espionnage de ses salariés<!-- --> | Atlantico.fr
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Les gens font la queue pour entrer chez IKEA à Bangkok le 17 mai 2020.
Les gens font la queue pour entrer chez IKEA à Bangkok le 17 mai 2020.
©Lillian SUWANRUMPHA / AFP

Justice

La justice a rendu son verdict dans l’affaire d’espionnage des salariés d’Ikea. La branche française de la firme de magasins de meubles a été condamnée à un million d'euros d'amende. Le parquet avait requis le double.

Ikea a été condamné mardi en France à une amende d'un million d'euros pour recel de collecte de données à caractère personnel. L'ancien PDG d'Ikea France, Jean-Louis Baillot, a été condamné à deux ans de prison avec sursis et à une amende de 50.000 euros.

Selon des informations de BFMTV, la filiale française d'Ikea était accusée aux côtés d'anciens responsables d'avoir illégalement espionné plusieurs centaines de salariés entre 2009 et 2012.

« L'enjeu » de ce procès est celui « de la protection de nos vies privées par rapport à une menace, celle de la surveillance de masse », avait déclaré la procureure Paméla Tabardel le 30 mars, en demandant que la réponse pénale soit un « message fort » envoyé à « toutes les sociétés commerciales ».

Révélée par la presse puis instruite à partir de 2012, cette affaire a mis au jour, selon l'accusation, « un système de surveillance » d'employés et de clients.

Ikea France et ses dirigeants de l'époque sont soupçonnés de s'être illégalement renseignés sur les antécédents judiciaires, le train de vie ou le patrimoine des employés et de clients via une société « en conseil des affaires », Eirpace, qui aurait pioché ces données confidentielles dans des fichiers de police.

BFMTV

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