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Hyperactivité : la HAS reconnaît officiellement l'existence du trouble de l'attention
©Reuters

La fin du débat ?

L'instance publie des recommandations pour une meilleure prise en charge et reconnaît l’utilité du traitement pour les cas les plus sévères.

La Haute autorité de santé (HAS) a annoncé qu'elle reconnaissait officiellement l’existence du TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), plus couramment appelé hyperactivité, ce jeudi 12 février 2015.

La reconnaissance officielle de ce trouble neurodévelopemental constitue une avancée importante. En effet, le TDAH, largement reconnu au plan international, fait en France depuis de nombreuses années l’objet d’une vive controverse entre psychiatres et praticiens.

La HAS publie un ensemble de recommandations et d’outils destinés aux médecins, aux professionnels de santé, et aux enseignants dans le but de les aider à mieux repérer et prendre en charge les enfants qui souffre de ce trouble.

L'autorité publique recommande de procéder au dépistage le plus tôt possible car, lorsque les enfants ne sont pas diagnostiqués, les études constatent "une aggravation des conséquences psychologiques, scolaires et sociales chez l’enfant avec le risque à long terme de répercussions délétères sur la vie entière (difficultés dans les champs de l’emploi et du travail, désinsertion sociale, conduites addictives)".

La HAS reconnaît l’utilité du traitement, du méthylphénidate, une molécule psychostimulante, classée stupéfiant, mais précise qu'il doit être uniquement réservé aux cas les plus sévères. La première prescription ne peut se faire qu’à l’hôpital. La prise en charge doit combiner traitement, psychothérapies et rééducations.

Lu sur le site de la HAS

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