Harcèlement moral chez France Télécom : de nouveaux cadres mis en examen <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Harcèlement moral chez France Télécom : de nouveaux cadres mis en examen
©

Sous pression

De nombreux salariés de France Télécom ont été confrontés à des pressions répétées entre 2006 et 2009, à l'époque où le plan stratégique "Next" visait à réduire drastiquement les coûts et les effectifs du groupe.

L'ancienne directrice des actions territoriales chez France Télécom, Nathalie Boulanger a été mise en examen mardi 9 décembre pour "complicité de harcèlement moral", avant que l'ex-directeur territorial chargé de l'est de la France, Jacques Moulin, ne soit mis en examen à son tour mercredi 10 décembre pour des faits similaires. Selon le journal "Le Monde", deux autres cadres devaient aussi être convoqués les 11 et 12 décembre.

Dans le dossier repris par le quotidien, Philippe Andres, un cadre dirigeant chez France Télécom, décrit Nathalie Boulanger comme une femme "énergique, tenace, dotée d’une volonté d’aboutir (...) ce qui peut générer parfois des excès et des impacts collatéraux notamment dans des contextes difficiles", et salue une "une figure emblématique du mode de gestion à la Louis-Pierre Wenes".

Quant à Jacques Moulin, la direction territoriale Est dont il avait la charge a été l'un des pôles où les salariés ont été particulièrement confrontés à des pressions diverses entre 2006 et 2009. Les médecins du travail s'étaient mobilisés pour exposer aux dirigeants le mal être qui y régnait parmi les salariés. "Un climat de violence persiste à ce jour (...) et a des effets délétères sur la santé mentale et physique des salariés" s'étaient-ils inquiétés en 2009, avant de finalement démissionner face à une absence totale de réaction de la part de leur hiérarchie. 

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !