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Grève des taxis : des chauffeurs violents, le mouvement se durcit
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Ca chauffe

Des voitures non grévistes et des véhicules de tourisme sont attaquées à coups de jets de pierres et d'oeufs.

Le mouvement s'est durci. Les taxis parisiens en grève depuis ce lundi matin s'en sont pris aux collègues qui refusent de les suivre et surtout aux voitures de tourisme avec chauffeurs. Ils se révoltent contre la montée en puissance de ce type de véhicules dont le prix d'achat de la licence est largement inférieur au leur.  

Les témoignages de violence se propagent peu à peu sur Twitter. Une jeune femme déclare en anglais : "Je viens juste d'être attaquée dans une voiture Über par des taxis grévistes près de l'aéroport de Paris: vitres brisées, pneus crevés, véhicule vandalisé", écrit-elle en anglais. "Les assaillants ont essayé d'ouvrir les portières, mais le valeureux chauffeur a réussi à les esquiver." Un autre internaute renchérit : "Attaqué par les taxis parisiens ce matin dans notre @Uber: jet de pierre, vitre arrière brisée, pneu crevé, crachats".

Les chauffeurs de taxis s'en prennent également à leurs collègues qui n'embrassent pas la grève. L'envoyée spéciale de BFMTV, Mélanie Vecchio, a été témoin de jets d'oeufs sur les taxis qui emmenaient des clients à l'aéroport de Roissy- Charles-de-Gaulle. Laurent Hélaine, journaliste au Parisien a, lui, assisté à des jets de pierres sur l'autoroute A1. "Sur A1, chauffeurs de taxi en grève jettent des pierres sur les taxis non gréviste qui passent sur l'autre voie. Classe et pas dangereux.", écrit-il sur Twitter.

 "Mon #taxi attaqué à coups de pierres et d'oeufs sur la A1 par ses confrères. Presque perte de contrôle à 100kh, carrosserie cabossée. #VTC", confirme un chauffeur sur le réseau social.

lu sur BFMTV

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