©Reuters
La colère
Grève des agriculteurs : des affrontements éclatent à Quimper, la colère monte
Depuis plusieurs jours déjà, éleveurs et agriculteurs appellent le gouvernement à réagir face aux charges trop élevées des productions.
Si leurs actions ont été dissimulées par le mouvement de grève des taxis et la démission de Christiane Taubira, les agriculteurs sont bel et bien toujours sur le pied de guerre. Depuis plusieurs jours déjà, éleveurs et agriculteurs appellent le gouvernement à réagir face aux charges trop élevées des productions. Mais si le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a annoncé le déblocage de 290 millions d'euros d'aides supplémentaires pour les éleveurs, dont 130 millions destinés aux producteurs de foie gras, cela ne suffit pas à calmer la colère des agriculteurs.
Environ 150 manifestants et forces de l'ordre se sont affrontés à Quimper (Finistère) dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 janvier. Plusieurs incidents ont en effet éclaté dans l'Ouest, pour protester contre la baisse des prix des produits agricoles : des incendits ont été allumés dans les rues et des biens publics ont été dégradés. A Brest, la place de la Liberté a été sacagée par des manifestants. Ce jeudi matin, le mouvement de grève se poursuit, notamment en Bretagne, où une trentaine d'agriculteurs ont passé la nuit sur le barrage de la N 24 à Bréal en Ille-et-Vilaine. Quelques perturbations sont par ailleurs déjà signalées dans l'Ouest, notamment à Bréal-sous-Montfort, près de Rennes (Ille-et-Vilaine).
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !