Grèce : une récession plus forte que prévue <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Grèce : une récession plus forte que prévue
©

Crise

Le PIB de la Grèce devrait reculer de 6,7% en 2012, soit le double de ce qui avait été initialement prévu.

"Selon une étude du Centre de planification et de recherches économiques Kepe, le recul du PIB au premier trimestre a atteint -6,5%, au troisième il sera de -9,1% et le total sur un an de -6,7%, soit le double de ce qui avait été initialement prévu", a indiqué Christos Staïkouras, ministre adjoint des Finances, lors d'une conférence sur la croissance organisée à Athènes par l'hebdomadaire britannique The Economist

Le ministre a rappelé que le chômage en Grèce a atteint 22% en mars. "Ces chiffres sont écoeurants", a-t-il déploré. La Banque de Grèce avait déjà prévu en avril l'aggravation de la récession, estimant que le Produit intérieur brut chuterait de "près de 5%" en 2012, soit plus que les estimations initiales (près de 3%), après un recul de 11% sur les deux dernières années.

La Grèce connait sa cinquième année consécutive de récession, entamée lors de la crise bancaire en 2008 et aggravée depuis 2010, année du déclenchement de la crise de la dette, qui a contraint le pays à recourir à des prêts internationaux accordés par par UE, BCE et FMI. Le nouveau gouvernement grec de coalition dirigé par le conservateur Antonis Samaras, issu des législatives du 17 juin, s'est engagé à poursuivre les réformes prévues dans le plan d'assainissement de l'économie dicté par les créanciers, UE et FMI, tout en réclamant "des changements afin de favoriser la croissance".

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !