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Grèce : les ministres des Finances de la zone euro reprendront les négociations après le référendum
©REUTERS/Alkis Konstantinidis

Tic tac tic tac

De son côté, le premier ministre grec appelle au maintien du référendum "pour obtenir un meilleur accord" avec ses créanciers.

Les ministres des Finances de la zone euro ont pris la décision ce mercredi, d'attendre les résultats du référendum organisé par Alexis Tsipras le 5 juillet, avant de reprendre les négociations sur un éventuel nouveau plan d'aide. Une information annoncée par le ministre des Finances slovaque, Peter Kazimir au cours d'une conférence téléphonique. De son côté, le premier ministre grec a appellé au maintien du référendum "pour obtenir un meilleur accord" avec ses créanciers. Mais quand est-il pour le peuple ?

A lire aussi : Alexis Tsipras : "un vote 'non' au référendum est nécessaire pour que la Grèce obtienne un meilleur accord"

Si le référendum est un droit fondamental de la démocratie, dans le cas de la Grèce, celui qui s'annonce est un boulet attaché par Alexis Tsipras à la cheville de son peuple : "Si on vote 'oui' au référendum, on est dans la merde, mais si on vote 'non', on est aussi dans la merde. Je ne sais vraiment pas quoi faire !" déplore un chauffeur grec de 32 ans, bien conscient de l'enjeu politique et économique de sa décision. Car si les Grecs décident d'accepter les propositions de leurs créanciers en échange de nouveaux prêts, ils devront se soumettre à de nouvelles restrictions économiques, endurer une nouvelle hausse d'impôts et de nouvelles mesures d'austérités. Celles contre lesquelles ils entendaient se battre en élisant le parti Syriza.

A l'inverse, si les Grecs déclinent la proposition des créanciers, ils prennent le risque de s'engouffrer dans une crise économique bien plus conséquente en menant leur pays à la faillite et vers la sortie de la zone euro. Il faudra attendre dimanche pour que le peuple grec s'exprime et que les négociations reprennent. 

Lu sur Nouvel Obs

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