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Grèce : l'axe Hollande - Merkel se fissure, le clivage gauche - droite s'accentue
©Reuters

Ondes de choc

L'annonce du référendum a réveillé des tensions entre alliés européens mais aussi au sein de la classe politique française.

La crise en Grèce est en stand-by. Que ce soit le Premier ministre Alexis Tsipras ou son ministre des Finances, Athènes reste aussi inflexible que ses créanciers. Aucune négociation n'aura lieu avant le résultat du référendum majeur qui se déroulera le 5 juillet prochain. Athènes appelle à voter "non" pour obtenir un meilleur accord auprès des Européens et du FMI.

Comme un film de suspense, ce rebondissement n'a laissé personne indifférent et a réveillé de vieilles blessures au sein de l'Europe, où les chefs d'Etat tentaient de faire bonne figure dans un soucis de cohérence. Le twist grec a ainsi lancé la France et l'Allemagne dans des directions opposées, Paris réclamant la poursuite des négociations tandis que Berlin a pris le gouvernement Syriza au mot et attend patiemment le résultat du référendum, pariant pour un "oui" qui mettrait les créanciers en position de force. "Un bon Européen n'est pas celui qui recherche le compromis à tout prix", a ainsi expliqué mercredi Angela Merkel. "Je veux que nous sortions de la crise plus forts et que nous puissions défendre de manière convaincante nos valeurs."

Une question de principe que souhaite assouplir François Hollande, moins enclin à imposer la rigueur. Car dans le fond, c'est aussi le clivage gauche – droite qui se réveille soudainement et pas seulement au niveau européen puisque les débats ont largement animé la classe politique française depuis la sortie "merkelienne" de Nicolas Sarkozy. D'Athènes, le débat s'est donc déplacé à Paris pour déterminer la bonne marche à suivre, car on ne badine pas avec les règles et les principes. Manuel Valls a d'ailleurs renvoyé le problème au sein de la droite qui doit, autant que la gauche, s'agiter en interne sur la position à choisir. Pendant que la Grèce, toutes banques fermées, attend le jour (peut-être) le plus important de son époque moderne, les Européens s'occupent comme ils peuvent...

Lu sur Le Monde

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