Grèce : Jean-Claude Juncker met la pression sur Tsipras, "la balle est dans le camp des Grecs"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Grèce : Jean-Claude Juncker met la pression sur Tsipras, "la balle est dans le camp des Grecs"
©Reuters

Tension

La Grèce pourrait se retrouver en situation de défaut de paiement dans quelques semaines seulement, au cas où aucun accord ne se substituerait au plan d'aide qui prend fin le 30 juin.

"La balle est dans le camp grec". Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne, était l'invité de France Culture ce vendredi matin. Il a notamment répondu aux questions concernant la Grèce alors que le pays subit de plus en plus la pression des Européens et du FMI.

"Je crois que la balle est dans le camp grec", a estimé l'ancien Premier ministre luxembourgeois. "Je crois qu'un accord est nécessaire dans les jours qui viennent. J'ai fait le tour de la question hier avec le Premier ministre grec. J'ai formulé un certain nombre d'observations et de propositions sur lesquelles le gouvernement grec s'est penché hier soir. Ma seule préoccupation c'est le peuple grec. Les citoyens grecs dont beaucoup sont dans le besoin ne voudraient plus voir la politique d'austérité reconduite".

Il a tenu à relativiser le départ des représentants du FMI. "Ça arrive souvent. Ceux qui partent doivent toujours revenir." Ce jeudi, le FMI avait en effet annoncé quitter la table des discussions. Plusieurs points de friction existent toujours entre la Grèce et l'Europe, entre la baisse de certaines pensions de retraite réclamée par les créanciers, le relèvement de la TVA et l'excédent budgétaire primaire.

La Grèce pourrait se retrouver en situation de défaut de  paiement dans quelques semaines seulement, au cas où aucun accord ne se substituerait au plan d'aide qui prend fin le 30 juin.

Après avoir assuré que le Royaume-Uni ne quittera pas l'Union européenne, le dirigeant européen a également abordé les questions du conflit ukrainien ("Nous ne voulons pas la guerre avec Vladimir Poutine") et de l'immigration en Méditerranée ('L'Union Européenne, avec et non pas contre les Etats membres, doit s'occuper des questions migratoires").

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !