Grèce : des économistes dont Piketty écrivent à Merkel pour lui dire de renoncer à la politique d'austérité<!-- --> | Atlantico.fr
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Piketty et 4 autres économistes ont écrit à Merkel
Piketty et 4 autres économistes ont écrit à Merkel
©Reuters

C'est nouveau, ça vient de sortir

Dans cette lettre ouverte adressée à la chancelière et publiée sur le site du magazine américain The Nation, ils l'exhortent à "rectifier le tir".

"Nous exhortons la chancelière Merkel et la troïka à penser à rectifier le tir, afin d'éviter un nouveau désastre et de permettre à la Grèce de rester dans la zone euro"; La demande est claire. Elle n'émane pas d'Alexis Tsipras ou de son gouvernement mais d'économistes dont le Français Thomas Piketty. Dans cette lettre ouverte adressée à la chancelière et publiée mardi soir sur le site du magazine américain The Nation, ils affirment qu'il est indispensable que Merkel et les institutions renoncent aux politiques d'austérité en Grèce.

"A l'heure actuelle, le gouvernement grec est sommé de mettre un pistolet sur sa tempe et d'appuyer sur la gâchette", indique la lettre ajoutant : "malheureusement, la balle ne tuera pas simplement le futur de la Grèce en Europe. La victime collatérale sera la zone euro en tant que havre d'espoir, de démocratie et de prospérité".

Selon ces économistes, l'Europe a été fondée après-guerre sur l'idée du "pardon" dont l'Allemagne a elle-même profité en bénéficiant d'un effacement de dette massif en 1953, et qu'elle doit perpétuer aujourd'hui. "Nous devons restructurer et réduire la dette grecque, donner à l'économie un peu d'air pour qu'elle se rétablisse, et permettre à la Grèce de rembourser une dette moins lourde sur une plus longue période de temps" écrivent Piketty et les autres économistes. 

"Il est aujourd'hui temps de repenser, de façon humaine, le programme d'austérité punitif et infructueux des récentes années et accepter une réduction importante de la dette de la Grèce en relation avec des réformes tant attendues" terminent-ils. Reste à savoir si Angela Merkel et les créanciers voudront bien écouter leurs doléances. 

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