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Google s'allie à un grand groupe pharmaceutique pour faire de la médecine bioélectronique
©Reuters

Big Data & Big Pharma

Des appareils de la taille d'un grain de riz pourront contrôler nos organes.

Google et GlaxoSmithKline (GSK), un grand groupe pharmaceutique, vont créer une société commune pour développer et commercialiser des produits bioélectroniques, c'est-à-dire des dispositifs utilisant des impulsions électriques pour transmettre des signaux neuronaux.

Verily Life Sciences, anciennement Google Life Sciences, détiendra 45% de la société, dénommée Galvani Bioelectronics, et GSK en détiendra 55%. L'entreprise sera dotée de 640 millions d'euros. 

La médecine bioélectrique existe déjà. Pensons aux pace-makers, qui utilisent des signaux électriques pour réguler le rythme cardiaque, ou à des électrodes, qui réduisent les tremblements liés à la maladie de Parkinson, ou encore la douleur. Mais la plupart des appareils existant actuellement sont relativement gros et encombrants. L'idée est de développer des appareils de la taille d'un grain de riz qui pourront être implantés partout dans le corps pour envoyer des signaux électriques à tel ou tel organe. Il n'y aura même plus besoin de se faire opérer : l'installation pourra se faire chez le médecin, grâce à un robot chirurgical peu invasif. 

Un des premiers domaines où Galvani Bioelectronics espère faire des avancées est le diabète, où la médecine bioélectronique a déjà donné des résultats prometteurs chez les animaux. Les essais chez l'homme pourraient donc commencer dès l'année prochaine. 

Lu sur Les Échos

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