Gilles Carrez : bientôt convoqué par l'administration en vue d'un redressement fiscal, il clame sa bonne foi<!-- --> | Atlantico.fr
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Gilles Carrez veut une régularisation dans les plus brefs délais
Gilles Carrez veut une régularisation dans les plus brefs délais
©Europe 1

Sérieux ?

Le président UMP de la commission des Finances de l'Assemblée nationale veut une régularisation "dans les plus brefs délais".

Voilà encore une affaire qui risque d'écorner un peu plus l'image des hommes politiques. Après l'affaire Cahuzac, l'affaire Thévenoud, la révélation par Atlantico des problèmes d'une soixantaine de parlementaires avec le fisc, il pourrait y avoir un affaire Gilles Carrez. En effet, Mediapart a révélé samedi que le député UMP, spécialiste de la fiscalité, était convoqué par l'administration en vue d'un probable redressement fiscal parce qu'il ne paie plus l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF) depuis 2011.

Depuis, le président de la commission des Finances de l'Assemblée nationale clame sa bonne foi. Dimanche, il a indiqué vouloir une régularisation "dans les plus brefs délais" de sa situation fiscale. Pour lui, il n'y a pas eu volonté de fraude mais une mauvaise "interprétation de la règle fiscale". "L'administration fiscale m'a fait part d'une interprétation différente : elle estime en effet (...) que les résidences principales détenues dans le cadre d'une société civile immobilière de gestion ne sont pas éligibles à cet abattement" a-t-il souligné dimanche sur sa page Facebook ajoutant avoir "pris acte de cette interprétation, qui ne figure pas expressément dans l'article de loi visé ci-dessus".

"Comme n'importe quel contribuable, j'accepterai et j'exécuterai la décision que prendra l'administration fiscale, avec laquelle je suis entré dans un dialogue constructif. Je souhaite que cette situation soit régularisée dans les plus brefs délais car l'exigence de probité à laquelle je m'astreins depuis tant d'années est incompatible avec toute forme de soupçon, aussi infondé soit-il" écrit-il encore. Un problème qui tombe mal à l'heure où les dirigeants politiques ne cessent de réclamer la transparence.

Lu sur Mediapart

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