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Genève II : les négociations entre le régime syrien et l'opposition s'annoncent délicates
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En négo

Sous l’égide de l’ONU, une quarantaine de pays, le régime de Damas et l’opposition syrienne se retrouvent en Suisse pour trouver une solution au conflit en Syrie.

C’est une première depuis le début du conflit syrien, en mars 2011. Le régime de Damas et l’opposition syrienne ont accepté de s’asseoir autour de la table des négociations pour la conférence de la paix dite “Genève II”, qui s’est ouverte ce mercredi 22 janvier 2014, en Suisse.

Une réunion rendue possible après un travail de longue haleine de l’ONU, à qui il aura fallu des mois pour convaincre la Coalition nationale syrienne (CNS) de se retrouver face au régime de Bachar al-Assad. Avec pour objectif de mettre fin à cette guerre civile qui ronge le pays depuis bientôt trois ans, et qui a déjà fait au moins 130 000 morts et poussé des milliers de Syriens à l’exode, principalement au Liban, en Jordanie et en Turquie. 

Les tensions entre les deux parties sont déjà palpables. Ce mercredi, à Montreux, Walid Mouallem, le chef de la diplomatie syrienne, a donné le ton en qualifiant les représentants de l’opposition de "traîtres" et "d’agents à la solde des ennemis de la Syrie" ; la tension pourrait monter d’un cran vendredi, à Genève, quand les deux parties se rencontreront en face à face.

En juin 2012, une première réunion baptisée "Genève I" avait donné l'occasion à l’opposition syrienne de donner de la voix. Un communiqué avait appelé à la formation d’un gouvernement de transition avec "les pleins pouvoirs exécutifs". Sauf que la formulation avait donné lieu a des interprétations différentes. Pour l’opposition, Bachar al-Assad n’y est pas le bienvenue ; pour le régime au contraire, son départ n’est pas envisageable. "Genève II" se déroule dans un contexte largement différent : l’opposition syrienne est affaiblie et Damas se sent intouchable. Pour preuve cet échange surréel entre Ban Ki-moon et Walid Mouallem, ce mercredi : pressé de finir son discours, ce dernier a renvoyé au secrétaire général de l’ONU qu’il vivait à New York et lui à Damas et qu’il allait donc "poursuivre vingt minutes supplémentaires".

Lu sur Le Point

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