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François Rebsamen partira bien le 19 août : "je n'ai jamais envisagé de cumuler"
©Reuters

Départ

Dans une interview donnée au Parisien ce lundi matin, le ministre du Travail défend également son bilan et prévoit une baisse du chômage d'ici la fin de l'année.

François Rebsamen compte les jours au ministère du Travail. Le proche de François Hollande quittera bien ses fonctions de ministre le 19 août comme cela avait été évoqué. Il l'a confirmé ce lundi matin au Parisien"Je remettrai ma démission le 19 août, à la fin du prochain conseil des ministres" déclare celui qui va redevenir maire de Dijon ajoutant : "il y a un immense quiproquo : je n'ai jamais envisagé de cumuler les charges de maire de Dijon et de ministre du Travail. (...) Je sais très bien qu'on ne peut pas faire les deux et je ne l'ai jamais envisagé". Une mise au point jugée nécessaire par Rebsamen après les attaques de certains adversaires politiques.

Par ailleurs, le futur ex-ministre du Travail défend son bilan. "On ne cesse d’innover, de prendre des dispositions nouvelles. Dans la loi sur le dialogue social que j’ai fait voter en juillet, nous avons voulu assouplir les formalités pour les petites entreprises sans porter atteinte aux droits des salariés et nous avons lissé, sans le supprimer, le seuil des 50 salariés. Nous sommes sur une ligne de crête étroite mais juste, et j’ai la conviction que les mesures que nous avons prises vont faciliter l’embauche pour les PME avec le retour de la croissance" explique-t-il.

Alors que 200 000 chômeurs supplémentaires ont été comptabilisés depuis sa prise de fonction, François Rebsamen pointe le manque de croissance comme principale responsable des mauvais chiffres. "Les années 2012, 2013, 2014 ont été globalement pour la zone euro - et pour la France en particulier - une période de très faible croissanceCela n’a pas permis de créer suffisamment d’emplois. On en a même détruits par moments" constate-t-il. Mais il reste optimiste pour cette année. "2015 s’annonce meilleure : notre économie recrée des emplois" lance-t-il ajoutant : "je pars avec le sentiment d’avoir fait mon travail et avec l’estime des partenaires sociaux".

Lu sur Le Parisien

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