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François Hollande en Centrafrique : "éviter la partition du pays"
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Diplomatie

Le chef de l’Etat s'est s’adressé aux troupes engagées dans la force Sangaris. Il a aussi rencontré la présidente du pays, Catherine Samba Panza.

François Hollande est en République centrafricaine ce vendredi pour afficher son soutien aux soldats français qui sont confrontés selon Paris à des "difficultés considérables". Pour des raisons de sécurité, cette visite avait été gardée secrète mais l'information a "fuité" jeudi. Le chef de l'Etat s'est s'adresser aux troupes engagées dans la force Sangaris.

Le président a rappelé les objectifs de cette mission. "Il faut rétablir l'autorité de l'Etat, renouer le dialogue et éviter à tout prix la partition du pays" a-t-il indiqué dans une allocution devant les militaires, ajoutant que "d'ores et déjà, des milliers de vies ont été sauvées grâce à vous". Il a ensuite rencontré la présidente de la République centrafricaine, Catherine Samba Panza, ainsi que les autorités religieuses du pays.

Il s'agit de sa deuxième visite à Bangui depuis le déclenchement le 5 décembre de l'opération Sangaris. Le 25 février, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé l’envoi de 400 soldats supplémentaires, portant le contingent à 2 000 hommes. Le gouvernement a également obtenu le feu vert du Parlement pour prolonger l'opération au-delà de quatre mois.

La Centrafrique est en plein chaos depuis le coup d'Etat des rebelles de la Séléka, majoritairement musulmans, en mars 2013. Face aux exactions commises par la Séléka les mois suivant son arrivée au pouvoir, des groupes d'auto-défense chrétiens, les "anti-balaka", se sont constitués pour se défendre, commettant à leur tour crimes et pillages.

Lu sur Le Figaro

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