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François Hollande : "L'immigration ne doit pas faire peur"
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François Hollande était ce soir l’invité du 20h de TF1.

François Hollande était interviewé par Laurence Ferrari et François Bachy au journal de 20h sur TF1. Demain mercredi, ce sera au tour de Nicolas Sarkozy de se prêter à l'exercice.

Interrogé sur les leçons qu’il tire du premier tour du scrutin, et sur le fait qu'une partie des lecteurs de la gauche se sont tournés vers le Front National, François Hollande note que presque "jamais un socialiste n’avait fait un tel score". "Toute la gauche me soutient pour ce second tour" ajoute-t-il.

Mais « une colère s’est exprimée » reconnait le favori au sujet des votes Marine Le Pen.

La candidat a clarifié sa position sur l'immigration, qui selon lui "ne doit pas faire peur".

"Les étudiants étrangers qui viennent sur notre territoire, c'est une chance, cette immigration je la souhaite." "L'immigration illégale ne peut être acceptée, par définition. J'ai dit "régularisation au cas par cas. C'est déjà ce qui se passe aujourd'hui, sauf que les critères seront beaucoup plus clairs, ils seront les mêmes partout dans toutes les préfectures."

Au sujet du droit de vote des étrangers aux élections municipales, dont Ségolène Royal a déclaré ce matin que ce n'était pas une priorité, François Hollande a rappelé son engagement : cette proposition fait partie des soixante propositions de son programme. "Moi, je ne change pas d'avis."

Quant au pouvoir d'achat, le candidat socialiste a mis en avant l'importance des allocations dédiées aux personnes dépendantes, une "réforme de la dépendance promise par Nicolas Sarkozy", et jamais mise en œuvre.

Le candidat est ensuite interrogé sur le financement de 60 000 postes éducation nationale, mais aussi l’augmentation des effectifs de police prévus dans son programme.

Ces augmentations d'effectifs dans la fonction publique représenteraient seulement « 2 millions et demi d'euros à la fin du quinquennat », un chiffre qui correspond selon François Hollande exactement au cout du bouclier fiscal mis en place par Nicolas Sarkozy.

"Avez-vous peur de Nicolas Sarkozy", questionne Laurence Ferrari. "Mais, vous avez organisé un débat, je crois" relève alors François Hollande. Une information confirmée par la journaliste "Absolument, le 2 mai prochain, je vais l'annoncer à nos téléspectateurs."

Le Sénat, les régions, l'Assemblée, l'Elysée : si la gauche remportait l’élection, et que cette victoire était confirmée au législatives, c'est une véritable hégémonie, assez unique dans la Cinquième République qui se mettrait en place. 

Comment gérer cette situation de façon démocratique ? François Hollande promet l'introduction du non cumul des mandat, mais également de donner davantage de pouvoir au Parlement.

Lu sur TF1.fr

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