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François Hollande : "le retournement économique arrive"
©Reuters

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Le président estime aussi dans le JDD que la seconde phase de son quinquennat "doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante".

Le 6 mai prochain, cela fera deux ans que François Hollande est à l'Elysée. Président le plus impopulaire de l’histoire de la Ve République, il vient de subir une débâcle aux élections municipales. Et alors que dans moins de trois semaines, le chef de l’Etat passe un nouveau test électoral, il se confie au Journal du Dimanche. Principale chose à retenir de son entretien : François Hollande estime que le retournement économique tant attendu en France "arrive".

"On est entré dans la deuxième phase du quinquennat", explique le chef de l'Etat, cité par l'hebdomadaire. "Le redressement n'est pas terminé mais le retournement économique arrive." "Cette phase doit se traduire par une croissance plus forte, une compétitivité plus importante, une redistribution du pouvoir d'achat par une baisse des impôts", ajoute-t-il. Et de poursuivre : "On est dans une autre configuration d'organisation et de méthode et dans une nouvelle conjoncture économique".

Une référence toute trouvée à l’adoption mardi par l'Assemblée nationale du plan de 50 milliards d'euros d'économies, et ce malgré l'abstention d'une quarantaine de députés socialistes et l'opposition des écologistes. Mais pour François Hollande, ce pacte de responsabilité répond à "trois principes : la clarté, la visibilité, la stabilité. Les Français connaissent l'histoire des trois prochaines années".

Pour rappel, ce programme doit notamment contribuer au financement d'une quarantaine de milliards d'euros de baisses de charges sociales et d'impôts pour les entreprises, dont le gouvernement espère une relance des investissements et de l'emploi. Mais il est également censé permettre à la France de ramener ses déficits publics à 3% du PIB en 2015. "Ce que j'ai appris, c'est que la France compte si elle a de bons comptes", déclare le président au JDD.

Le chef de l'Etat souligne enfin que la baisse du chômage promise pour 2013 mais qui ne s'est toujours pas concrétisée, reste un des fils conducteurs déterminant de sa politique et de son quinquennat.

Lu sur le JDD

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