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François Hollande : "la ligne que j'ai choisie est une ligne qui permet les réformes"
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Volontarisme et plus si...

Le président de la République s'est rendu jeudi soir à un "dîner inédit" auquel il avait été convié, hors micros et caméras, par une centaine de journalistes.

Nicolas Sarkozy et ses prédécesseurs avaient refusé l'invitation. François Hollande l'a acceptée. Et de "bon coeur" dit-on dans son entourage. Le président de la République a donc passé la soirée jeudi entourée d'une centaine de journalistes. Un rendez-vous informel mais "professionnel" selon les mots du chef de l'Etat. Tout devait rester "off" mais quelques propos ont filtré ce vendredi.

Ainsi, c'est un François Hollande volontaire et optimiste qui s'est présenté devant les journalistes. Quatorze mois après son arrivée au pouvoir, le chef de l'État a dressé le bilan de son action. Au préalable, il a néanmoins reconnu que "la présidence normale" qu'il entendait incarner au début de son quinquennat paraissait déjà un concept "vieux et ancien" face à la dure réalité.

"On n'est pas dans la situation de 1997 d'une croissance forte", aujourd'hui, "ce n'est pas l'histoire de la France qu'il faut rappeler, c'est le récit de la France de demain", "la France dans dix ans", a expliqué le président de la République. "Personne n'est indifférent à l'état de l'opinion", a-t-il confié, conscient qu'"un rebond possible de popularité" ne sera envisageable pour lui que "s'il y a des résultats", en particulier de l'emploi et de la croissance.

Puis il a évoqué son cap politique. "Ça serait quoi, être plus à gauche en ce moment, c'est penser que parce qu'on ferait un point de plus de déficit, ça irait mieux ?" Certes, "il y a des alternatives politiques" mais "la ligne que j'ai choisie est une ligne qui permet les réformes, donc c'est une ligne réformiste" pour être en mesure de "donner un avenir à la France", a-t-il dit.

Interrogé sur la présidentielle de 2017, François Hollande a estimé qu'il était "beaucoup trop tôt" pour en parler. "Je ne me préoccupe pas de ce qui se passe dans l'autre camp, et dans mon camp, personne ne prépare la présidentielle", a-t-il dit. Enfin, à la question d'un journaliste allemand lui demandant s'il croyait "vraiment à ce qu'il racontait", en annonçant comme il l'a fait le 14 juillet la reprise économique dans les prochains mois, il a répondu : "Les responsables politiques croient à ce qu'ils disent, c'est une erreur de penser qu'ils mentent, ils peuvent se mentir à eux-mêmes, se tromper, mais je crois à la sincérité des hommes politiques." Et tout état de cause, "nous sommes sortis de la crise de la zone euro". François Hollande persiste et signe.

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