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François Hollande : "je suis prêt à l’inventaire sur mes 60 engagements"
©Reuters

Un par un

Le chef d'Etat a accordé un long entretien à l'Obs. L'occasion de revenir sur les sujets qui ont marqué son quinquennat.

Doucement, le plan d'attaque se met en place. Peu à peu, les ministres les plus fidèles en font le candidat naturel pour la gauche en 2017. Désormais, François Hollande amorce une forme de bilan de ce premier quinquennat, pour l'Obs. Morceaux chois.

La colère de la gauche : "Je comprends l’impatience" avance François Hollande. J’accepte l’intransigeance. Mais je n’admets pas les procès en trahison car c’est l’honneur de la gauche de gouverner face à une droite qui a été dans la revanche dès le premier jour, et contre une extrême droite qui attend son tour."

"En changeant de fonctions, je n’ai pas changé d’idées. Je suis de gauche. J’ai mené une politique de gauche" souligne-t-il. "Une politique de gauche, ce sont des avancées sociales. Et il y en a eu !"

La déchéance de nationalité : "Je mesure le trouble que cette initiative a pu créer" affirme le chef d'Etat. "La déchéance de nationalité n’a donc aucune valeur dissuasive. Elle s’inscrit dans un plan d’ensemble pour unir le pays, face à une épreuve que nous n’avions jamais connue et à un ennemi qui nous a déclaré la guerre en enrôlant de jeunes Français dressés pour tuer d’autres Français. […] Mais dès lors que la révision constitutionnelle divisait alors qu'elle devait rassembler, j'ai préféré y renoncer" explique-t-il précisant qu'il regrettait ce recul (…) Je regrette que la gauche l’ait regardée comme une mesure qui pouvait diviser. Je regrette que l’opposition en ait fait un sujet de surenchère politique."

La loi El Khomri : "La loi El Khomri a aussi une dimension économique" précise-t-il. "Elle clarifie les règles du licenciement. Elle simplifie la procédure prud’homale. C’était nécessaire, il y avait trop d’incertitudes pour les employeurs et d’injustice pour les salariés."

Son bilan : "Je suis le président, c’est de moi que les Français attendent de l’explication, de la cohérence et aussi des résultats" affirme François Hollande. "A mesure que l’on se rapproche de la présidentielle, ils vont pouvoir comparer non pas ce que j’ai fait avec ce que j’avais promis, même si je suis prêt à l’inventaire sur mes 60 engagements ; ils vont pouvoir comparer ce que j’ai fait dans le contexte que chacun connaît avec ce que proposent ceux qui prétendent nous remplacer."

Le départ de ses ministres : "Que des ministres puissent quitter un gouvernement, alors qu’ils ont l’opportunité de changer la France (…) je pense que c’est une forme d’oubli de ce qu’est le sens de la vie politique."

La tentation Juppé : "Je pense que si nous installons l’idée que pour éviter l’extrême droite il faut voter pour la droite, eh bien, à ce moment-là, il n’y aura plus de gauche" tranche François Hollande. "Ce qui est proposé par Alain Juppé c’est une solidarité malheureuse."

La droite : "La droite est dans la revanche, la réaction et la régression (…) Le programme commun de la droite ne consiste pas à défaire ce qui a été fait depuis cinq ans mais à revenir sur des droits et des principes qui ont mis des décennies pour être conquis et acquis. [...] Ce ne sont pas des caricatures, des exagérations, des inventions.

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Lu sur l'Obs

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