François Hollande : "Il n'y a pas de plan d'économies indolore"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
François Hollande : "Il n'y a pas de plan d'économies indolore"
©

Explication de texte

Le Président s'est exprimé au cours d'une remise de prix, ce mardi matin, à propos de la réforme - contestée - des professions réglementées.

L'heure est encore et toujours aux économies pour le gouvernement. La présentation du projet de loi de finances de la sécurité sociale (PLFSS) a en été une nouvelle preuve, ce lundi soir : tous les ministres sont mobilisés pour réduire coûte que coûte les déficits et autres dettes publiques, qui ne cessent pourtant de s'accroître.

François Hollande s'est exprimé ce mardi matin sur cette politique, au cours d'une remise de prix de l'Audace créatrice remis à l'entrepreneur Raphaël Gorgé : il en a profité pour assumer, de nouveau, le cap pris. "Les économies forcément sont douloureuses, il n'y a aucun secteur qui peut accepter de voir un certain nombre de ses habitudes, parfois de ses financements, être remis en cause" a-t-il noté vis-à-vis d'une autre réforme actuellement contestée, celle des professions réglementées, à l'origine de la grève du jour des pharmaciens et autres dentistes.

"Il n'y a pas de plan d'économie qui soit indolore, sinon ça aurait déjà été fait" a-t-il également remarqué, tout en lançant une petite pique au précédent exécutif : ""Pendant les cinq années qui ont précédé mon entrée en responsabilité, la dette publique a augmenté de 600 milliards : nous sommes à 2 000 milliards. Donc notre rôle ça doit être de maîtriser les déficits" a-t-il réaffirmé. "Il faut faire des économies, c’est ce que nous allons faire en 2015 et cela a forcément des conséquences" : et si ce n'est pas le gouvernement qui fait ces efforts, c'est peut-être le probable futur commissaire européen Pierre Moscovici - et ancien pensionnaire de Bercy - qui sera amené à les pousser...

Vu sur Liberation

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !