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François Fillon ne se fait "pas beaucoup d'illusions" sur sa mise en examen mais est "convaincu" que son innocence sera reconnue
©AFP

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Dans un entretien fleuve aux Echos, le candidat des Républicains détaille son programme et revient sur ses déboires judiciaires.

A trois jours de sa convocation devant les juges dans l'enquête sur les emplois fictifs présumés dont aurait bénéficié sa famille, François Fillon livre ce dimanche dans le journal les Echos une interview dans laquelle il indique ne pas avoir beaucoup d'illusions sur son éventuelle mise en examen. "Compte-tenu de la précipitation avec laquelle cette procédure est conduite, je ne me fais pas beaucoup d'illusions. Mais je suis convaincu que mon innocence sera reconnue in fine", déclare-t-il.

"Il est inimaginable que la manière dont l'instruction a été conduite aboutisse, de fait, à priver la famille politique que je représente de la possibilité d'avoir un candidat à l'élection présidentielle. J'ai donc pris mes responsabilités", ajoute-t-il.

Alors que le JDD avance ce dimanche qu'un tiers aurait offert au candidat pour près de 50.000 euros de costume, François Fillon ballaie l'accusation : "Un ami m'a offert des costumes en février. Et alors ? J'observe que ma vie privée fait l'objet d'enquêtes en tous sens et que ce traitement m'est réservé. Mes faits et gestes sont scrutés tous les jours dans l'intention évidente de me nuire pour m'écarter de la course à la présidentielle. Qui cherche à me nuire, je ne le sais pas et je n'ai pas de cabinet noir qui mènerait des enquêtes parallèles pour démasquer mes ennemis", dit-il.

Mais l'entretien est surtout l'occasion pour le candidat de détailler son programme économique et de réformes de l'Etat. Il l'assure "si je suis élu président, j'aurai avec moi une majorité parlementaire ce qui ne serait le cas ni pour Monsieur Macron ni pour Madame Le Pen. Je suis le seul à incarner une vraie rupture, qui permettra de redresser l'économie".

Lu dans Les Echos

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