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François Fillon dans Le Figaro : "Je suis favorable à un rapprochement entre l'UMP et l'UDI"
©Reuters

Interview

Dans une interview au Figaro, l'ancien Premier ministre promeut son courant politique, Force républicaine, et tacle François Hollande, ce président qui inquiète.

Pour François Fillon, l'UMP n'est "pas du tout finie". Le parti "est en phase de reconstruction après un échec aux élections présidentielle, législatives et à toutes les élections locales depuis des années", a déclaré l'ancien Premier ministre dans une interview au Figaro daté du 18 juin. "Notre défi est de lui redonner rapidement sa crédibilité", a-t-il ajouté après que plusieurs personnalités de l'UMP ont critiqué leur parti ou son président ces dernières semaines. 

Pour François Fillon, "l'UMP, c'était la volonté de rassembler les gaullistes, les libéraux et les centristes pour gouverner le pays et faire barrage à l'extrême droite. Ces objectifs sont toujours valables. Qui peut penser qu'en divisant l'opposition, on aurait plus de chance d'opérer le redressement du pays. Je suis favorable à un rapprochement entre l'UMP et l'UDI de Jean-Louis Borloo", a-t-il également affirmé. 

Quant à son micro-parti Force républicaine, qui a tenu vendredi son premier meeting en présence d'environ 2000 personnes, ce n'est "pas un club, pas une tendance, pas une écurie. Force républicaine est le coeur de l'UMP", a-t-il soutenu. Selon lui, "c'est une sensibilité qui défend les valeurs qui ont conduit à la création de l'UMP" , qui "a vocation à fédérer l'ensemble des électeurs de la droite et du centre" dans un contexte où l'Exécutif n'a "pas de projet, pas de vision, pas de crédibilité". 

Dans cette interview au Figaro, l'ancien Premier ministre juge aussi François Hollande "prisonnier de ses mensonges de campagne et d'une crise qu'il a niée".  Pour François Fillon, l'émission du Président dimanche soir, à Capital, sur M6, était "inutile". "Il multiplie les interviews pour tenter d'expliquer que sa politique marche, ou va marcher, alors que les Français constatent chaque jour qu'elle entraîne la France vers un décrochage économique. Chaque émission du président, au lieu de renforcer son autorité, de rassurer les Français, l'affaiblit et inquiète". 

"Aucune réforme annoncée dimanche ne répond à l'atonie de notre productivité et à la dérive de nos déficits (...) L'exécutif ne tient pas les dépenses et les recettes fiscales sont en train de seffondrer", a ajouté François Fillon, qui qualifie d'"hypocrisie sans nom" le refus par François Hollande de repousser l'âge légal de la retraite. 

Selon lui, le président Hollande est "directement responsable de la situation de récession dans laquelle nous sommes. Nous avions laissé le pays en légère croissance. C'est son matraquage fiscal et ses mesures anti-entreprises qui ont fait basculer la France vers la récession".

Le Président "relance la machine à diviser"

L'ancien chef du gouvernement dit également que le Président Hollande "relance la machine à diviser, avec le droit de vote des étrangers aux élections locales", après le "mon ennemi c'est la finance" (phrase prononcée pendant sa campagne) et la loi sur le mariage homosexuel. 

Lu sur L'express

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