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François Bayrou : "Je ne pense pas que la fusion du PS et des Républicains aux régionales soit réaliste"
©Reuters

Il fait le point

Le président du MODEM était l'invité de l'émission politique Des Paroles et des Actes ce jeudi soir sur France 2 et a abordé plusieurs sujets brûlants : la fusion droite-gauche aux régionales, les erreurs de François Hollande et l'éventualité d'un Brexit.

• François Bayrou était l'invité politique de l'émission des Paroles et des Actes ce jeudi soir sur France 2
• Le président du Mouvement démocrate est l'homme politique le plus populaire (57%) derrière Alain Juppé (63%), selon les sondages
• François Bayrou est opposé à l'union droite-gauche au premier tour des régionales 

La fusion des listes PS et Républicains dans les régions PACA et Nord-Pas-de-Calais Picardie

"Je ne pense que cela soit réaliste. Cela ne peut pas se faire le soir d’un premier tour des régionales, car ça pourrait créer des polémiques et faire fuir les électeurs. Toute personne prête à faire bouger les choses, moi je dis : 'pourquoi pas'. Mais pas le soir du premier tour d’une élection régionale". Pour évincer le Front national, "il faut faire appel à la responsabilité des électeurs. Ce n’est pas dans la fusion que cela doit passer. Sauver des sièges ce n’est pas l’essentiel". 

Les exigences de David Cameron et l'éventualité d'un Brexit : le coup de gueule de François Bayrou

"Ce que le premier ministre britannique a déclaré lundi et écrit mardi, c’est un changement profond et gravissime. J’ai envie de dire : 'Vous voulez sortir, on le regrettera, mais sortez' (…) Il faut dire ‘désolés, mais non’. Le moment est venu de défendre ce que nous avons choisi de faire de l’Europe. Je suis pour qu’on le dise amicalement, mais fermement". 

Les erreurs de François Hollande, selon le président du MODEM

"François Hollande a fait des choix contraires à ses promesses (...) Je savais qu’il ne tiendrait pas les réformes de son programme économique (…) Mais j’ai eu le sentiment qu’il avait choisi un chemin semé de difficultés, lorsqu’il n’a pas accompagné Nicolas Sarkozy à sa voiture lors de la cérémonie d’investiture et qu’il n’a pas cité son nom dans son premier discours en tant que président. Un président doit être le rassembleur d’un pays et non d’une fonction ou d’un parti. La nécessité d'un Président la République est qu'il devienne rassembleur, y compris avec ceux qui n'ont pas voté pour lui".

Sur Nicolas Sarkozy

"Nos relations ne se sont jamais détériorées, car elles n’ont jamais évolué. Je n’ai pas d’antipathie personnelle pour Nicolas Sarkozy mais je n’adhère pas à ce choix qui est le sien, de gagner les élections en mettant de l’huile sur le feu (…) Ce n’est pas bien pour la France, ce pays que l’on n’a pas le droit de fracturer. Je suis en confrontation avec lui, parfois en affrontement, mais je n’ai pas d’antipathie pour Nicolas Sarkozy".

Ni à gauche, ni à droite : la position de François Bayrou, une incompréhension pour l’opinion

"C’est une élection [les élections régionales] qui oblige qu’on soit avec les autres. Pour moi-même, ça a été difficile de l’accepter mais cette évolution, avec la plupart des responsables UDI et Républicains" se passe bien. "Ce sont des gens avec lesquels nous avons les moyens de travailler". 

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