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France TV : Michel Field n'a "pas l'intention de démissionner"
©Flickr

Défiance

Le nouveau patron de l'information de France Televisions est visé par une motion de défiance qui sera soumise mardi aux journalistes du groupe.

Menacé par une motion de défiance, le directeur de l'information de France Télévisions reconnaît ses erreurs, ce samedi dans une interview pour Le Parisien. Pour autant, "je n'ai pas l'intention de démissionner", prévient-il.

Le nouveau directeur de l'information du groupe télévisuel public est visé par une motion de défiance qui sera soumise au vote des journalistes. Elle fait suite notamment à des propos prononcés sur Canal+ dimanche dernier. Il avait déclaré, à propos de la grève du jeudi précédent, "ça m'en touche une sans faire bouger l'autre" et critiqué plusieurs animateurs fraîchement évincés de France 2. "J'ai eu tort d'adopter une attitude désinvolte sur le plateau de Canal + dimanche. Je suis directeur de l'information du service public, ma parole a un poids. Par ailleurs, j'aurais dû mieux associer les cadres de la rédaction aux décisions que j'ai prises. Mon rôle est d'entraîner les équipes et de porter avec elles des idées nouvelles", déclare-t-il dans cette interview.

"Quel que soit le résultat du vote, j'entends le malaise et les critiques. C'est ce que j'ai dit hier aux chefs de service des éditions de France 2, France 3 et France TV Info que j'ai vus longuement", promet-il. "Quand il y a une motion de défiance, c'est un singulier rappel à l'ordre. On écoute ce que cela veut dire et on y répond. Je n'ai pas l'intention de démissionner", assure Michel Field.

Parallèlement à ces critiques, une polémique s'est développée sur des soupçons de connivences avec le pouvoir, après la déprogrammation d'une syndicaliste invitée à faire partie d'un panel de Français François Hollande dans l’émission Dialogues Citoyens. "L'indépendance est le trésor du service public. Je suis là pour la défendre de toutes les pressions des pouvoirs politiques et économiques. Que l'on doute de cela est ce qui m'est le plus insupportable dans la crise que je vis", déclare-t-il. Il justifie la déprogrammation d'un agriculteur et d'une syndicaliste en explique que "c'est l'actualité qui doit dicter le choix des témoins. La crise de l'agriculture que nous avions évoquée il y a trois semaines est moins à l'ordre du jour. Entre-temps a surgi le mouvement Nuit debout et la critique de gauche me semblait mieux incarnée par l'étudiant."

Lu dans Le Parisien

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