La France rappelle son ambassadeur à Damas

Les excuses lundi du ministre des Affaires étrangères syrien, Walid Mouallem, n’y auront rien fait. Son homologue français Alain Juppé a annoncé mercredi que les "nouvelles violences", commises par des manifestants soutenant le régime de Bachar el-Assad, à l’encontre des agences consulaires françaises installées dans les villes d’Alep et de Lattaquié, avaient conduit à décider de leur fermeture, ainsi qu’à celle des instituts culturels français en Syrie. Et, mesure la plus symbolique, la France a décidé de rappeler son ambassadeur à Damas.

Cette décision témoigne du durcissement de l’attitude de Paris, en parallèle de la Ligue Arabe et d’autres pays occidentaux, envers le régime de Damas, qui réprime dans le sang une contestation populaire depuis le mois de mars. Alain Juppé a d’ailleurs également annoncé que la France était "en train de travaillerà l'Assemblée générale[des Nations unies] avec la Ligue arabe pour faire adopterun projet de résolution" contre la Syrie.

La France n’avait pas été le seul pays pris à parti par le pro-Assad ce week-end. Les ambassades d’'Arabie saoudite, du Qatar, et de Turquie avaient également été attaquées.