Flunch aurait servi de la viande avariée<!-- --> | Atlantico.fr
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De la viande avariée chez Flunch?
De la viande avariée chez Flunch?
©Reuters

Un vrai casse-steak

La société Castel Viandes est soupçonnée d'avoir vendu des steaks non consommables à la chaîne de restaurants en libre service.

La viande bovine est décidément au cœur de l'actualité ces temps-ci. Après le scandale de la viande de cheval chez Findus, la justice aurait dans le viseur la société Castel Viandes, spécialisée dans la découpe de viande bovine. Cette dernière aurait vendu des steaks avariés à la chaîne de restaurants en libre service, Flunch. Et pour cause, la société fait l'objet d'une enquête préliminaire à Nantes pour "tromperie sur la qualité et falsification de documents", d'après le quotidien Le Parisien. Un ancien cadre de Castel Viandes, du nom de Pierre H., licencié en 2008, aurait lâché le morceau. Alors qu'il était directeur qualité de la société, il aurait découvert le 1er décembre 2008 que la semaine d'avant, des employés "ont été affectés à une opération de vente de steaks avariés".

"Puis les lots ont été proposés aux restaurants Flunch qui les ont renvoyés à la suite de l’intoxication de certains de ses clients. (…) La viande suspecte a été conservée dans un congélateur", a expliqué Le Parisien. "J'avais ordonné à l’époque que cette viande soit détruite. Mais j’ai découvert que, dans mon dos, on avait tenté de la commercialiser !", aurait déclaré Pierre H. D'après ce dernier, la société l'a licencié quand il a dénoncé ces pratiques douteuses. "Pendant des années, j’ai eu peur des représailles, je n’ai pas osé porter plainte", a-t-il affirmé avant d'expliquer avoir contacté les services vétérinaires nationaux fin 2012 ce qui a fait débuter l'enquête.

Flunch n'aurait "pas souhaité donner suite" aux interrogations du quotidien alors que Castel Viandes a nié les accusations. "C'est une dénonciation calomnieuse d’un employé licencié. Nous avons porté plainte contre lui. Tout est faux et nous sommes certains que la justice le reconnaîtra", a répondu Véronique Viol-Lévesques, directrice générale.

Lu sur Le Parisien

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