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FagorBrandt dépose le bilan : 1 800 emplois menacés, Montebourg veut que "l'Espagne et la France coopèrent"
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Orage social

Sa maison mère, le groupe d'électroménager espagnol Fagor, vient aussi de déposer le bilan.

FagorBrandt, filiale française du fabricant d'électroménager espagnol Fagor, a annoncé mercredi en comité central d'entreprise qu'il dépose le bilan et demande sa mise en redressement judiciaire. Près de 1 800 emplois sont menacés dans les quatre usines que le groupe possède dans l'Hexagone, à Aizenai et La Roche-sur-Yon (Vendée), Vendôme (Loir-et-Cher) et à Orléans (Loiret). A peine quelques heures après, le ministre de l'industrie espagnol annonçait que la maison mère, Fagor, déposait elle aussi le bilan.

Fagor aurait besoin de 170 millions d'euros, selon les informations du Monde, pour se relancer et commencer à maîtriser une dette qui atteindrait 800 millions d'euros, d'après l'AFP. La filiale polonaise du groupe a déjà déposé le bilan, et les usines françaises sont à l'arrêt depuis la mi-octobre, les fournisseurs ayant refusé de poursuivre les livraisons sans être payés.

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'est saisi du dossier et a souhaité, mercredi matin à l'issue du conseil des ministres, que la France et l'Espagne coopèrent "pour organiser une reprise des activités" : "Les deux gouvernements ont décidé de conjuguer leurs efforts pour trouver des solutions de financement de toutes natures de manière à ce que nous puissions sauver le maximum de sites et préserver le plus possible d'emplois".

"Nous sommes prêts à conjuguer nos efforts pour soutenir un processus de reprise par la voie financière" de l'ensemble du groupe Fagor, a affirmé le ministre, qui a écrit à son homologue espagnol.

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