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La population d'animaux sauvages a diminué de 60% depuis 1970
©GUILLAUME SOUVANT / AFP

Extinction de masse

Depuis 1970, la population d'animaux vertébrés sauvages (mammifères, oiseaux, poissons, reptiles, amphibiens…) a chuté de 60%. C'est ce que rapporte l'édition 2018 du rapport "Planète vivante" publié tous les deux ans par le WWF (le Fonds mondial pour la nature).

Le chiffre est terrifiant et symbolise la "sixième extinction de masse" soulevée par les chercheurs. En se basant sur un panel de plus de 16000 populations d'animaux de 4000 espèces différentes étudiés de 1970 à 2014, les résultats montrent une baisse de 60% des vertébrés dans le monde. "Jamais la vie sauvage n'a décliné à un rythme aussi rapide" selon Pascal Canfin directeur général du WWF France qui souligne que si cette tendance se poursuit "le seuil de survie de certaines populations risque de ne plus être assuré". 

Au-delà des cas d'espèces symboliques comme les éléphants ou les orangs-outans, c'est l'ensemble des animaux qui diminue de manière inquiétante. Les causes sont connues. La déforestation, le braconnage, l'agriculture, l'urbanisation ou encore le changement climatique. 

En dépit de ce sombre constat, il est encore possible de limiter les dégâts. Pascal Canfin rappelle que "la nature reprend ses droits lorsqu'on met en place une vraie politique de protection des habitats". Les populations de certaines espèces comme les tigres du Népal ou les girafes d'Afrique du Sud sont même reparties à la hausse ces dernières années.

Préserver l'écosystème mondial est un enjeu majeur, pour l'être humain en premier lieu. Le rapport souligne que si l'on devait remplacer les services rendus à l'humanité par la nature (comme la pollinisation), le prix serait estimé à 110 000 milliards de dollars. Soit 150% du PIB mondial. 

Lu sur le Monde

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