Débat élections européennes : à trois jours du vote, les chefs de partis ont surtout usé du combat verbal plutôt que de parler d'Europe <!-- --> | Atlantico.fr
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Le débat des paroles et des actes
Le débat des paroles et des actes
©Capture d'cran

Coquille vide

En trois rounds, les principales sensibilités politiques françaises ont parlé des enjeux de l'élection de dimanche. La question de l'immigration et de la politique française est souvent revenue au cœur du débat.

Les représentants des principaux partis politiques français ont participé pendant presque trois heures dans l'émission Des paroles et des actes à des débats manquant d'intérêt pour l'Europe.

Chacun avait d'abord une minute pour présenter l'objet qui marque sa conviction pour l'Europe. Une bouteille de vin menacée par le traité transatlantique pour Jean-Luc Mélenchon, une photo de l'enclave espagnole de Mellila symbole de l'échec des frontières européennes pour Marine Le Pen, une photo du candidat du PSE, Martin Schulz, pour Stéphane Le Foll (PS),  une pomme pour l'écologiste Yannick Jadot, une photo d'Adenauer et De Gaulle pour Jean-François Copé, et, un planisphère pour le président du MoDem, François Bayrou. 

Venait ensuite le temps de l'interview pour chaque homme politique. Parlant du patriotisme économique François Bayrou a défendu la nécessité de garder la maîtrise de "ce qui est stratégique et qui concerne notre survie". Il faut selon lui garder sur le sol européen les centres de décision qui nous concernent le plus.  Jean-François Copé a fait de Hollande le responsable de l'état amenui de la France en Europe  parlant du  Parti socialiste "qui a fait décrocher la France". " L'essentiel des échecs, on les trouve dans les pays gouvernés par la gauche", a -t-il ajouté. Stéphane Le Foll, représentant du PS, a clairement fait campagne pour le candidat européen du PSE à la présidence de la commission, Martin Shultz, évoquant l'ambition des socialistes européens "d'installer un salaire minimum au niveau européen pour stopper le dumping entre pays".  Marine Le Pen a critiqué le salaire des commissaires européens, rappelé qu'elle souhaitait "la fin de l'euro, la souveraineté législative, la souveraineté économique" et la sortie de Schengen. De son côté, jean-Luc Mélenchon a déploré qu'alors que "nous avons fait l'Europe pour plus de démocratie (…) c'est l'austérité et un recul de civilisation" que vit l'Europe actuellement. Sur l'euro, le président du front de Gauche a déclaré : "Ce n'est pas le sujet pour moi. La monnaie par elle-même n'est pas le seul moyen de caractériser une situation. Mais cet euro-là ne conduit nulle part, il étrangle les peuples". 

Enfin, venait l'heure du débat qui a duré une heure. Le thème de l'immigration est sans cesse revenu au centre de la "discussion". L'UMP et le FN ont demandé un nouvel espace Schengen, la gauche souhaitant le réformer. Jean-Luc Mélenchon a estimé que la question était à la source de l'émigration, tandis que Marine Le Pen veut sortir de Shengen purement et simplement. Stephan Le Foll a rappelé que pour avoir une France plus forte, il fallait respecter l'ouverture des frontières européennes.  

LIRE AUSSI : Des paroles et des actes, revivez le débat pour les élections européennes entre Copé, Le Foll, Bayrou, Mélenchon, Le Pen et Jadot

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