Eurogroupe : la Grèce refuse à nouveau de prolonger son programme de redressement<!-- --> | Atlantico.fr
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Yanis Varoufakis refuse de demander une extension du programme de redressement en Grèce.
Yanis Varoufakis refuse de demander une extension du programme de redressement en Grèce.
©Reuters

Refus d'obtempérer

Par conséquent, les ministres de la zone euro ont lancé un ultimatum à Athènes, lui donnant jusqu'à vendredi pour changer d'avis, faute de quoi elle perdrait les financements attachés au programme.

La réunion de l'Eurogroupe sur la Grèce à Bruxelles s'est conclue ce lundi 16 février de manière prématurée après le nouveau refus de la principale intéressée de prolonger son actuel programme de redressement, comme lui demandaient ses partenaires de la zone euro. Les 19 ministres des finances de la zone euro s'étaient donné rendez-vous aujourd'hui dans l'espoir de trouver un compromis, alors que la Grèce arrive le 28 février au terme de son plan de sauvetage et refuse de le prolonger.

Quelques heures seulement après le début de la réunion, la qualifiant d'"inacceptable", Athènes a rejeté la requête de ses partenaires qui lui demandaient d'appliquer les conditions actuelles de son plan de sauvetage financier de 240 millions d'euros accordé par l'UE, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international, en échange d'un programme de réformes radical, a annoncé une source gouvernementale grecque.  

A la suite de ce refus, le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem a donné une semaine à la Grèce pour demander une extension de son programme d'aide financière actuel, faute de quoi elle perdrait les financements qui lui sont attachés et dont elle a tant besoin pour se financer. Il est "très clair que le prochain pas doit venir des autorités grecques (...) et au vu du calendrier, on peut utiliser cette semaine, mais c'est à peu près tout", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse, évoquant la possibilité d'une nouvelle réunion exceptionnelle des 19 ministres des Finances de la zone euro vendredi 20 février.

"Nous ne demanderons pas d'extension", a immédiatement réagi sur son compte Twitter Panos Kammenos, ministre de la défense grec et dirigeant du parti des Grecs indépendants, membre de la coalition gouvernementale avec le parti de gauche radicale Syriza. "Nous ne demanderons aucune extension, nous avons un mandat du peuple pour aller jusqu'au bout. Les Grecs tous ensemble disent non. On ne nous fera pas de chantage", a-t-il écrit.

Plus tard dans la soirée, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, s'est finalement dit confiant sur la possibilité de trouver un accord avec ses partenaires de la zone euro. "Je n'ai aucun doute que dans les prochaines 48 heures, l'Europe va réussir à nous soumettre [un document] afin que nous commencions le vrai travail et mettions sur pied un nouveau contrat" pour la Grèce, a-t-il affirmé, quant à lui, lors d'une conférence de presse à Bruxelles.


Lu sur 20 Minutes

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