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Erasmus

Dans certaines des meilleures universités européennes, asiatiques et africaines, les frais d'inscription peuvent être moitié moins chers qu'aux États-Unis.

Le début d'année est toujours une période de stress pour les élèves américains en dernière année de lycée. Tous attendent avec angoisse la nouvelle qui va - peut être - changer leur vie : le nom de l'université dans laquelle ils sont admis. Mais pendant que Junior ses mails 15 fois par jours pour voir si, oui ou non il est admis, les parents eux regardent avec la même fréquence leur compte en banque.

A mesure que la récession frappe les États-Unis, et rend l'accès à l'emploi pour les jeunes diplômés de plus en plus difficile, un nombre croissant de parents s'interroge sur la pertinence qu'il y a à fréquenter les très coûteuses universités américaines. Au Colorado College, les frais d'inscription annuels s'élèvent par exemple à 39 900 dollars (30 300 euros).

Certains étudiants obtiennent une bourse, mais ce n'est pas le cas de la majorité des étudiants. Sans compter que parfois, les aides de l'État ne suffisent pas. La plupart doivent emprunter de l'argent. En 2010, les jeunes diplômés se lançait dans la vie active avec une ardoise de 25 250 dollars en moyenne (19 100 euros). Résultat : 75% des Américains estiment que l'université est inaccessible.

Si Junior est prêt à voyager à l'étranger, d'autres pays proposent des solutions beaucoup moins onéreuses : dans certaines des meilleures universités européennes, asiatiques et africaines, les frais d'inscription peuvent être inférieurs à 4 000 dollars (3 030 euros). Soit la moitié du prix d'inscription dans une université de niveau moyen aux États-Unis.

Au top 500 du classement de Shanghai figurent par exemple 37 universités en dehors des États-Unis dont les frais d'inscriptions restent - relativement - peu chers. Les universités de Sao Paulo (au Brésil) et de Fudan (en Chine) font jeu égal avec des établissements américains de renom, comme l'université de Washington ou la faculté Notre Dame dans l'Indiana.

En 2009, la Russie, la chine et l'Afrique du Sud ont attiré près de 250 000 étudiants américains selon l'OECD. Entre 2000 et 2009 le nombre de jeunes américains partis faire leurs études à l'étranger est passé de 2,1 millions à plus de 3,5 millions.

Lu sur Foreign Policy

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