Essence : les prix à la pompe en forte baisse en septembre<!-- --> | Atlantico.fr
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En septembre, le gazole est repassé en dessous du seuil symbolique des 1,4 €.
En septembre, le gazole est repassé en dessous du seuil symbolique des 1,4 €.
©Reuters

C'est le moment de faire le plein

Le prix du litre de diesel a baissé de 8 centimes en un mois et celui du sans plomb a reculé de 11 centimes. Une baisse qui s'explique par un fort repli des cours du pétrole et un rebond de l'euro.

Grâce à la baisse des prix du pétrole et à une amélioration de la parité euro / dollar, la moyenne des prix des carburants a fortement baissé la semaine dernière, du 16 au 23 septembre. Selon le site Carbeo.com, le pétrole est ainsi passé de 99 dollars à 92 dollars (de 75,46 à 71,15 € / baril) en une semaine, soit une baisse de -5,7 %. Plus précisément, le prix du gazole a diminué de 3,2 centimes du litre en moyenne au niveau national. Il recule à 1,38 €, en dessous de la barre symbolique des 1,40 €.

Quant au sans-plomb 95, il a a baissé de 4 à 5 centimes, soit un prix moyen à la pompe de respectivement 1,55 € / litre. Le SP 95 enregistre, lui, une baisse d'environ 9 centimes depuis 4 semaines contre 8 pour le gazole. Enfin, le sans-plomb 98 a diminué de 3,4 centimes. Il s'établit en moyenne à 1,61 € / litre.

Ce recul a ramené les prix à la pompe à des niveaux très proches de ceux de la rentrée. Conformément à sa promesse de lutter contre la cherté des carburants, le gouvernement avait baissé fin août de 3 centimes par litre les taxes sur le gazole et l'essence, et négocié avec les industriels un coup de pouce supplémentaire de 1 à 3 centimes, selon leurs possibilités.

Durant la semaine où ces mesures avaient été mises en œuvre, les prix à la pompe avaient reculé globalement de 6 centimes, d'après les relevés du ministère de l'écologie. Ces mesures doivent s'appliquer pendant trois mois, le temps pour le gouvernement de mettre en place un dispositif pérenne contre la cherté des carburants (qui prendra sans doute la forme d'aides ciblées).

Lu sur Le Parisien

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