Essai clinique mortel à Rennes : la molécule du laboratoire Bial mise en cause<!-- --> | Atlantico.fr
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Quatre des survivants présentaient des lésions cérébrales.
Quatre des survivants présentaient des lésions cérébrales.
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Enquête

La molécule "BIA 10-2474" avait été administrée à six volontaires dans le cadre de l'essai clinique de Phase 1 de cette substance. Tous avaient été hospitalisés en janvier à Rennes et l'un d'eux était décédé.

Selon les conclusions d'un groupe d'experts qui souligne l'effet d'accumulation des doses administrées ainsi que les antécédents médicaux de certains volontaires, la molécule du laboratoire portugais Bial testée à Rennes est bien responsable de l'accident mortel survenu en janvier dernier.

"C'est clairement la molécule qui est en cause. L'élément commun entre les victimes, c'est bien la molécule", a estimé Dominique Martin, directeur général de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), en marge de la publication lundi soir du premier rapport de ce groupe, créé par l'ANSM.

La molécule "BIA 10-2474" avait été administrée à six volontaires dans le cadre de l'essai clinique de Phase 1 de cette substance. Tous avaient été hospitalisés en janvier à Rennes et l'un d'eux était décédé. Quatre des survivants présentaient des lésions cérébrales.

Les auteurs de ce rapport tiennent à souligner le "caractère stupéfiant et inédit" de cet accident, qui ne s'apparente "a priori à rien de connu". Ils observent cependant que certains des volontaires étaient relativement âgés pour ce type de tests (jusqu'à 49 ans) et que d'autres présentaient des facteurs de risque "vis-à-vis de certains effets indésirables médicamenteux".

>>>> à lire aussi : Essais cliniques : sommes-nous tous devenus des cobayes de l’industrie pharmaceutique ?

Lu sur Le Point

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