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Esclaves à Londres : elles auraient été sous l’influence d’une "communauté"
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De nouvelles informations

La police londonienne a libéré ce jeudi matin trois femmes, apparemment retenues de force dans une maison située au sud de la capitale britannique.

On en sait un peu plus sur l’histoire de ces trois femmes retenues de force dans une maison à Londres. Plus précisément, ces trois femmes - une Malaisienne de 69 ans, une Irlandaise de 57 ans et une Britannique de 30 ans - ont été retenues captives pendant 30 dans une maison de Lambeth, dans le sud de Londres. Elles étaient sous l’emprise d’un couple de sexagénaire d'origine indienne et tanzanienne comme l’ a annoncé samedi Scotland Yard. Et les services de police anglais de préciser que victimes et suspects ont vraisemblablement vécus ensemble dans une "communauté" comme l'indique le quotidien The Guardian. Cependant, elles étaient soumises à des violences physiques et psychologiques de la part du couple qui les utilisait comme des esclaves.

Les victimes étaient détenues par des "menottes invisibles" et soumises à un "contrôle émotionnel" particulièrement dérangeant a-t-on indiqué du côté de Scotland Yard. "Nous pensons que deux des victimes ont rencontré l'homme du couple à Londres et qu'elles partageaient ses idéaux politiques. Ils ont vécu ensemble à une adresse qu'on pourrait effectivement qualifier de communauté", a de son côté affirmé le commandant Steve Rodhouse, en charge de l’enquête, dans un communiqué.

"D'une manière ou d'une autre, cette communauté a cessé d'exister et nous cherchons à établir les raisons pour lesquelles les femmes ont fini par vivre avec les suspects pendant 30 ans", a-t-il précisé. Et de poursuivre : "Nous pensons que des abus psychologiques et physiques ont marqué la vie de toutes les victimes".

Ces nouvelles informations lèvent quelque peu le voile sur le profil des deux suspects. Ce couple, qui avait déjà été interpellé dans les années 70 sans que la police ne consente à dire pour quel motif, a été arrêté jeudi matin. Ils ont été remis en liberté sous caution dans la nuit de jeudi à vendredi, avec interdiction de quitter le territoire et de retourner dans leur maison.

Lu sur The Guardian

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