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Entre 30% et 50% des professeurs de collège dans la rue contre la réforme, Manuel Valls ne transige pas
©Reuters

Baptême du feu

Le Premier ministre assure que la réforme sera "mise en oeuvre" et le décret "publié le plus rapidement possible."

C'est peut-être aujourd'hui que va se jouer la controversée réforme du collège, voulue par le gouvernement. Solidaire du texte face aux attaques de la droite, l'executif fait face, ce mardi, aux enseignants dont le syndicat majoritaire dans le secondaire (Snes-FSU) ainsi que FO et Sud. Ces deux derniers réclament d'ailleurs le retrait pur et simple de la réforme, portée par la ministre Najat Vallaud-Belkacem, cible de toutes les attaques depuis plusieurs semaines. Selon les syndicats, ce sont plus de 50% des enseignants qui se sont mis en grève ce mardi. De son côté, l'Education nationale table sur 27,6% de grévistes dans le public et 6,75% dans le privé.


A son arrivée à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a assuré que la réforme sera "mise en oeuvre" et le décret "publié le plus rapidement possible" a-t-il expliqué, affichant sa "confiance."

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Parmi les contestataires, les plus remontés seront probablement les professeurs de langues. Le latin, le grec et l'allemand seraient les premières victimes de la réforme, ce dont la ministre se défend. Ardu et technique, le texte va néanmoins réorganiser les heures avec l'apparition de la seconde langue vivante dès la 5ème. Les programmes d'Histoire étaient, de la même façon, très critiqués sur un plan idéologique. Dimanche dernier, Najat Vallaud-Belkacem accusait la droite "d'enfumer l'opinion publique" par la "désinformation."

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Reste qu'elle devra trouver une manière de mieux justifier sa réforme impopulaire chez les professeurs et dans l'opinion publique. En mars 2014, Vincent Peillon devait quitter le gouvernement après avoir été obligé de repousser la réforme sur les rythmes scolaires, sous la pression des enseignants. Najat Vallaud-Belkacem doit désormais éviter le même piège.

Lu sur Libération

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