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Enlèvement de Berenyss : le coupable présumé mis en examen et écroué
©Reuters

L'enquête continue

Trahi par son ADN retrouvé sur les sous-vêtements de la fillette et le récit de cette dernière, le suspect a finalement "reconnu les faits d’enlèvement mais nie les faits d’agression sexuelles", a annoncé le procureur de Briey, en Meurthe-et-Moselle.

Le kidnappeur présumé de Berenyss, un agriculteur de 48 ans, interpellé mardi 28 avril en Meuse, a été mis en examen mercredi 29 pour enlèvement, séquestration et agression sexuelle et écroué, a annoncé Yves Le Clair, procureur de Briey, en Meurthe-et-Moselle. Après être resté silencieux pendant toute sa garde à vue, le suspect, trahi par son ADN retrouvé sur les sous-vêtements de l’enfant de 7 ans et le récit de cette dernière, a finalement "reconnu les faits d’enlèvement mais nie les faits d’agression sexuelles", a expliqué Yves Le Clair. "Il regrette de ne pas avoir parlé en garde à vue et il est très affecté par ce qu’il a fait", a précisé son avocate. Il a également demandé pardon aux parents de Berenyss.

Cet agriculteur est mis en examen pour avoir enlevé la petite Berenyss, 7 ans, jeudi 23 avril vers 15heures alors qu’elle se promenait en vélo dans son village de Sancy, en Meurthe-et-Moselle. Il l’a emmenée dans sa ferme de Montzéville, dans la Meuse, avant de la libérer huit heures plus tard, à Granpé, dans le département voisin des Ardennes. "Si elle n’a pas subi des violences au sens commun du terme", elle a bien été victime d’agressions sexuelles, "c’est-à-dire d’actes contraires à la pudeur de la victime mettant directement en cause son corps", a expliqué Yves Le Clair. Pour ce dernier, c’est le déclenchement de l’alerte enlèvement qui a effrayé l’agriculteur et l’a convaincu de relâcher sa victime. "Quelqu’un de sa famille lui a envoyé un SMS, jeudi, à 22H25, lui faisant part du déclenchement d’une alerte enlèvement et d’un suspect conduisant un véhicule blanc, similaire au sien. Nous sommes donc certains qu’il se savait recherché", a confirmé une source proche du dossier.

Cela n'est pas la première fois que cet agriculteur a affaire à la justice. Après plainte pour agression sexuelle déposée par trois de ses proches, dont deux de ses nièces, il avait du se soumettre, début avril, à un prélèvement d'ADN pour inscription au fichier national des empreintes génétiques. Aussi, après l’avoir interpellé mardi, les enquêteurs ont fouillé sa ferme afin de recueillir le plus de prélèvements possibles pour comparer d’éventuelles traces ADN avec les enfants s’étant plaints d’agressions sexuelles ou d’autres ayant disparu. Il faudra néanmoins attendre plusieurs jours avant de connaître les résultats de ces prélèvements. 

Lu sur Libération

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