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En proie à un "choc financier", le PS contraint de vendre ou d'hypothéquer son siège parisien de Solférino
©Reuters

Dans le rouge

Interrogé dans les colonnes du Parisien, le trésorier du parti évoque "une chute considérable" des recettes.

Le raz-de-marée En Marche ! a balayé les espoirs politiques des socialistes…mais aussi essoré leurs comptes. Selon Jean-François Débat, trésorier du parti, il n'est même plus question de louer Solférino, siège historique de la gauche française, mais bien de le vendre ou de le mettre en hypothèque.

Interrogé dans les colonnes du Parisien, le trésorier a souligné que "l'hypothèse de mettre en location le siège de la rue de Solférino, à Paris, n'est pas retenue, car elle ne nous permettrait pas de faire face au choc financier qui s'annonce. Nous subirons l'an prochain une chute considérable de nos recettes" juge-t-il. Ledit "choc financier" est en effet proportionnelle à la défaite du parti aux législatives. Le PS va passer de 25 millions à 7 millions d’euros de subventions publiques annuelles. D'où un besoin urgent d'agent frais.

"Le PS a deux atouts : une dette égale à zéro et un patrimoine important qui va nous aider à amortir le choc", tempère le responsable. "Notre siège de la rue de Solférino à Paris, notamment. Nous pourrons le vendre ou l’hypothéquer comme cela avait été fait dans les années 1990." Le PS pourrait en effet récupérer une somme rondelette du bâtiment situé dans les quartiers chics de Paris. Acheté en 1986 à la mutuelle de la fonction publique pour 53 millions de francs - un peu plus de 8 millions d'euros -, cet hôtel particulier de 3.000 mètres carrés pourrait être vendu 57 millions d’euros (19.000 euros par m2), selon un agent immobilier interrogé par Le Figaro

Jean-François Débat  estime qu'un un parti "ne meurt jamais de ses finances" mais "de l’absence de message et de perspective".

Lu sur Le Parisien

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