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En 2012, Charb’ expliquait ne pas avoir peur : "je préfère mourir debout que vivre à genoux"
©REUTERS/Jacky Naegelen

Courageux

Celui qui fut directeur de la rédaction de l’hebdomadaire satirique bénéficiait d’une protection policière depuis novembre 2011.

Charb', de son vrai nom Stéphane Charbonnier, fait partie des 12 victimes de la fusillade au siège de Charlie Hebdo ce mercredi matin. Celui qui fut directeur de la rédaction de l’hebdomadaire satirique bénéficiait d’une protection policière depuis novembre 2011, date de la publication des caricatures de Mahomet dans le journal. La rédaction avait alors été incendiée. Dans une interview au journal Le Monde quelques mois plus tard, Charb’ s’était expliqué sur la publication de ces caricatures et indiquait ne pas craindre d’éventuelles représailles. "Je n'ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C'est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux."

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Le directeur de la rédaction du journal estimait qu’il n’avait "pas l'impression d'égorger quelqu'un avec un feutre." Et d’ajouter : "Je ne mets pas de vies en danger (…) mais peut-être sommes-nous inconscients". "Ces emballements ont toujours lieu à propos de la même religion" se désolait Charb. Dans l’article du Monde, Riss, directeur du journal et dessinateur revendiquait lui, la "philosophie de la vie". "L'humour est un langage que les intégristes ne comprennent pas. Eux s'appuient sur la peur." Des paroles qui ont, depuis ce mercredi, une toute autre symbolique.

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