Emmanuel Macron fustige l'immobilisme de l'UMP

La semaine d'Emmanuel Macron a été longue et mouvementée. Alors que le texte de loi du ministre de l'Economie devait être voté à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a dû recourir à l'article 49-3 pour le faire passer en force. Un usage qui ne semble pas avoir égratigné le ministre de l'Economie qui assure vouloir poursuivre le travail de réformes et annonce que plusieurs dispositions de son texte entreront en vigueur dès le 1^er juillet.

Interrogé par le JDD sur les déclarations de Nicolas Sarkozy qui avait ironisé sur "la toute petite loi Macron", Emmanuel Macron  s'en est amusé. "L'ancien président est sans doute frustré par la pauvreté de son propre bilan", a-t-il rétorqué. Avant de s'attaquer à l'ensemble de l'UMP. "Leur proposition, c'est de ne rien faire, a surenchéri le ministre de l'Economie. (…) Le résultat, c'est que l'UMP est au cœur de la coalition de l'immobilisme."

Jugeant "incompréhensible" l'attitude des "frondeurs" qui menaçaient de se joindre à la droite pour voter contre cette loi, Emmanuel Macron a annoncé que le travail de réformes se poursuivrait. Dès mercredi, une réunion entre le gouvernement et les partenaires sociaux doit se tenir pour préparer la future "loi travail". Au programme : "le dialogue social" en entreprise.