Emmanuel Macron : "François Fillon est un homme de peu de valeur"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Emmanuel Macron : "François Fillon est un homme de peu de valeur"
©Soeren Stache / dpa / AFP

Ça se crispe...

Le discours se durcit entre les deux rivaux, après la révélation par la presse d'un mot manuscrit de l'ancien locataire de Bercy au candidat de la droite.

La tension monte d'un cran. Ce mardi matin, sur Public Sénat et Sud Radio, Emmanuel Macron  s'est montré très offensif envers François Fillon. Selon lui, l'ancien Premier ministre "a perdu tous [ses] repères, éthiques, moraux, de comportement (…) Et donc François Fillon est un homme de peu de valeur, c'est la conclusion que j'en tire." L'origine de cette diatribe est à chercher dans le Figaro. Dimanche, lors de son meeting, François Fillon glisse à la presse que son rival partageait ses idées, notamment lors d'un échange de SMS, dans le contexte de la déchéance de nationalité en février 2016. "Une nouvelle fois, vous venez sur mes positions. Jusqu'où irez-vous?" lui envoie François Fillon. "En fait j'y suis déjà sans doute" écrit sur un morceau de papier (révélé par le Figaro) Emmanuel Macron. "Je poursuivrai sur ce chemin car c'est le seul que je connais. Voyons-nous. Bien à vous."

Pour le candidat de la droite, c'est la preuve de "l'inconstance" de son concurrent. Ce dernier se justifie : "Sur le fond, il me dit : Vous venez sur mes positions sur la déchéance de nationalité, c'est-à-dire qu'il était contre et j'avais, rappelez-vous, annoncé que j'étais contre, je lui confirme et je lui dis : Oui j'y suis déjà, je ne le rejoins pas, j'étais contre la déchéance, je lui propose qu'on se voie, et d'ailleurs nous en avons discuté." Et de poursuivre : "Celui qui n'est pas constant, c'est François Fillon qui en février 2016 était contre la déchéance de nationalité, et qui aujourd'hui propose de l'appliquer dans son programme parce qu'il a rejoint la pire des droites. Moi, je suis constant, je suis contre parce que je pense que ça ne sert à rien."

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !