Emmanuel Macron : "cette loi n'est pas un déni de démocratie"<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron
Emmanuel Macron
©Reuters

Explications

Le ministre de l'Economie a déclaré qu'il n'acceptait pas le terme de "coup de force".

"Le gouvernement a pris ses reponsabilités." Emmanuel Macron était ce mercredi matin l'invité de BFMTV et RMC et s'est expliqué sur le recours à l'article 49-3, qualifié de coup de force ou de déni de démocratie par certains.

  • Le 49-3, un déni de démocratie?

"Déni de démocratie? Quand on a passé plus de 200 heures à débattre, et que l'on a accepté plus de 1000 amendements, je n’accepte pas ce qualificatif", a-t-il fustigé.

"On est dans un texte où chaque article a été débattu dans l'hémicylce, ce n'est pas un coup de force. "La droite ne propose rien et ne veut pas prendre ses responsabilités, excepté certains que je veux saluer qui ont eu du courage", a déclaré le patron de Bercy, dénoncant "le vieux chicaya politique".

Alors que François Hollande qualifiait l'utilisation du 49/3 de déni de démocratie en 2006, Emmanuel Macron a répondu que "les contextes n'était pas les mêmes".

Et alors que Jean-Jacques Bourdin lui rappellait qu'il avait un jours déclaré que "l'autorité est le refuge de la bêtise", Emmanuel Macron a répondu qu'il avait preuve de "responsabilité et non d'autorité". "La constitution de la Veme république le prévoit. On m'a accusé par le passé de faire des reculades, on ne peut m'accuser désormais d'autorité", a-t-il lancé.

  • Sur Benoit Hamon et l'opposition des frondeurs

Interrogé sur Benoit Hamon qui a annoncé voter contre la loi Macron, le ministre a déclaré "respecté l'homme" et "qu' il avait pris ses responsabilités".

"Peut-être voulait préparer le congrès socialiste du mois de juin. Peut-être avait il d'autre convictions".

"Quand le front de gauche se cabre dans des postures passéistes, la responsabilité du gouvernement c'est d'avancer. Nous avançons pour réformer".

  • Sur l'ouverture le dimanche

"La règle pour toutes les ouvertures, c'est pas d'accord pas d'ouverture. Nous croyons dans le dialogue social. Le loi n'impose aujourd'hui aucune compensation. Nous avons mis dans cette loi le principe de compensation, en renvoyant aux accord de branche. Dans beaucoup de grands magasins parisiens, il n'y a pas cette accord."

"Si j'étais chômeur,je ne serais pas déçu de ce qui s'est passé hier, je n'attendrais pas tout de l'autre. J’essaierais d'abord de me battre Le gouvernement a pris ses responsabilités pour un texte qui va dans le bon sens."

  • Sur les péages d'autoroute

"Le gel des péages fait partie de la loi", a commenté le patron de Bercy. "Dans cette loi, nous avons le dispositif pour réguler les sociétés d'autoroutes. Les négociations se finiront dans les prochaines semaines. Notre souhait,c 'est que les tarifs n'augmentent pas cette année. Nous discutions, et ce qui est important, c'est que la profitabilité soit piloté".

  • Sur sa richesse

"Je ne suis pas riche, pas autant que les gens le pensent. J'ai à un moment de ma vie gagné de l'argent , mais pas suffisament pour etre riche aujourd'hui".

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