Elections régionales et départementales 2021 : des dysfonctionnements ont été signalés à Marseille, à Saint-Etienne et à Cousolre <!-- --> | Atlantico.fr
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Un électeur vote dans un bureau de vote du Touquet, pour le premier tour des élections régionales, le 20 juin 2021.
Un électeur vote dans un bureau de vote du Touquet, pour le premier tour des élections régionales, le 20 juin 2021.
©CHRISTIAN HARTMANN / POOL / AFP

Premier tour

Faute d'assesseurs, une quarantaine de bureaux de vote n'auraient pas ouvert à l'heure à Marseille ce dimanche matin. D’autres dysfonctionnements ont été signés dans certaines villes comme à Cousolre et à Saint-Etienne.

Alors que l’abstention s’annonce record pour le premier tour des élections régionales et départementales 2021, certains dysfonctionnements ont été constatés à travers l’Hexagone en cette journée de vote.

 Plusieurs bureaux de vote situés dans la ville de Marseille sont restés fermés dans la matinée de dimanche, faute d'assesseurs. Le problème a été résolu à la mi-journée.

La présidente LR sortante des Bouches-du-Rhône, Martine Vassal, a lancé l'alerte dans un communiqué de presse.

Sur Twitter, le chef de file de la France Insoumise et député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, Jean-Luc Mélenchon a critiqué l'organisation du scrutin :

« A Marseille l'union de la gôche (sic) plus efficace pour ostraciser LFI que pour organiser la démocratie : 34 bureaux de vote fermés ! La honte. Que vaut une telle élection ? ».

Le groupe d'opposition de droite au Conseil municipal, « Une volonté pour Marseille », a pointé du doigt « l'amateurisme de l'exécutif marseillais », ciblant indirectement le maire PS Benoît Payan :

« C'est la première fois que des citoyens se déplaçant aux urnes ne peuvent voter à cause de la non-ouverture de leur bureau de vote. Dans le contexte d'abstention que prévoient les analystes politiques, ceci est une atteinte à la démocratie qui ne peut être pris à la légère. Ceci est au moins une faute grave, au pire, une tentative de tripatouillage électoral ».

Selon les services juridiques des candidats qui ont fouillé la jurisprudence, un tel imbroglio électoral serait « inédit » en France. Des recours pourraient être engagés cinq jours après les résultats définitifs du scrutin, comme le prévoient les dispositions en vigueur.

La pénurie d'assesseurs n'a pas été constatée qu'à Marseille. La ville de Saint-Etienne a aussi été concernée par cette difficulté.

A Cousolre, dans le Nord, jusqu'à midi, les bulletins de seulement six listes étaient proposés aux électeurs. Selon La Voix du Nord et de nombreux témoignages sur Twitter, il manquait les bulletins de vote de la liste d'union de la gauche (PS/PCF/EELV/LFI) menée par Karima Delli.

A 17 heures, le taux de participation s'élevait à 26,72% des électeurs inscrits, selon les précisions du ministère de l'Intérieur.

Le Figaro

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