Élections au Gabon : Jean Ping appelle le pays à la grève générale <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Élections au Gabon : Jean Ping appelle le pays à la grève générale
©Noor Khamis / Reuters

Protestation

"Afin de préserver les vies humaines, je vous demande à partir d'aujourd'hui de ne pas user de violence mais de résister par le blocage économique du pays", écrit Jean Ping dans un communiqué.

Après s'être lui-même proclamé président du Gabon vendredi 2 septembre à l'issue d'un scrutin aux résultats largement contestés, l'opposant Jean Ping a publié ce lundi un communiqué pour appeler à la grève générale. Il entend ainsi protester contre la victoire d'Ali Bongo avec 49,80% des suffrages contre 48,23%, soit une différence inférieure à 6000 voix. Depuis l'annonce ce ces résultats, la capitale Libreville a été secouée par de violentes émeutes qui ont tué 6 personnes.

"Afin de préserver les vies humaines, je vous demande à partir d'aujourd'hui de ne pas user de violence mais de résister par le blocage économique du pays. Je vous propose de cesser toute activité et de commencer une grande grève générale", écrit Jean Ping. 

"C'est l'Union européenne qui a demandé la première de voir les procédures qui pourraient amener au décompte des voix. Nous sommes en train d'examiner quelles seront les modalités de ce décompte (…) Nous comptons sur les instances internationales qui nous ont demandé de faire ça pour trouver un terrain d'entente", avait déclaré la veille le leader de l'opposition, qui assure qu'il n'y a "pas de compromis à faire avec le pouvoir en place".

>>>> À lire aussi : Élections au Gabon : comment l’opposant Jean Ping dénonce un système clanique et corrompu... auquel il a participé pendant 18 ans

Lu sur Ouest-France

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !