Egypte : un vendredi placé sous le signe du danger<!-- --> | Atlantico.fr
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Les pro-Morsi se mobilisent à leur tour ce vendredi 5 juillet
Les pro-Morsi se mobilisent à leur tour ce vendredi 5 juillet
©Reuters

Contre-manifestation

Alors que l’armée a appelé à l’unité, les partisans du président déchu, Mohamed Morsi, appellent aux manifestations ce 5 juillet.

Tensions en vue. Après le coup d’Etat militaire réussi par l’armée égyptienne, les Frères musulmans et les islamistes préparent la riposte. Toujours fidèles à Mohamed Morsi, toujours confiné dans un bâtiment militaire du ministère de la Défense, ils appellent à manifester en masse et "pacifiquement" ce vendredi, jour de grande prière. Les pro-Morsi dénoncent un "Etat policier", qui a divisé la population en deux.

Des affrontements entre pro et anti-Morsi ont fait jeudi des dizaines de blessés dans le delta du Nil, après plus d'une semaine de mobilisation marquée par des violences qui ont fait une cinquantaine de morts. Le ministère de l'Intérieur a averti qu'il répondrait "fermement" aux troubles et des blindés ont été déployés au Caire, notamment aux abords des rassemblements du camp qui se retrouve donc désormais dans l'opposition.

La veille, jeudi 4 juillet, des affrontements entre les deux camps ont fait des dizaines de blessés dans la région du delta du Nil. Après une semaine de confusion, les violences ont déjà fait une cinquantaine de morts. Des blindés ont été déployés au Caire par le ministère de l’Intérieur, pour éviter des troubles, et l’armée a également précisé qu’elle y répondrait "ermement". Prête à mater la possible et probable rébellion. Ce vendredi est placé sous le signe de tous les dangers.

Le monde entier risque d’avoir les yeux rivés sur l’Egypte, symbole et possible départ d’une plus grande contestation à l’échelle de la région. Si aucune capitale n’a encore qualifié de "coup d’Etat" la suspension de la Constitution et la nomination d'Adly Mansour, le président intérimaire, par l'armée, les Etats-Unis ont tout de même demandé aux nouvelles autorités de ne pas procéder à des "arrestations arbitraires".

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