Ebola : Paris envisage des contrôles sur tous les vols en provenance de Guinée<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Santé
La ministre de la Santé, Marisol Touraine.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine.
©Reuters

Fléau

La France pourrait également envoyer des renforts sanitaires en Afrique de l'Ouest.

Après le rapatriement et le traitement d'une infirmière française mi-septembre et la suspicion d'un cas d'Ebola en France en fin de semaine dernière, le gouvernement avait annoncé un plan de prévention au virus : numéro vert, multiplication des moyens de prise en charge sur le territoire ou renforcement des contrôles... La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a réaffirmé la volonté de Paris d'œuvrer en ce sens.

Ce lundi, François Hollande a réuni le Premier ministre, Manuel Valls, ainsi que six membres du gouvernement pour faire le point sur le plan de prévention. "Nous réfléchissons à l'éventualité d'un développement des contrôles à l'arrivée des vols directs de Conakry (…) si la situation appelle ce type de mesure", a indiqué la ministre de la Santé. Elle a rappelé que d'importants contrôles étaient réalisés à l'embarquement. Marisol Touraine a martelé que le gouvernement informerait les Français en toute "transparence".

Cette déclaration fait écho au communiqué d'un syndicat d'infirmier SNPI-CFE-CGC dénonçant "l'omerta du gouvernement" : selon le syndicat, les infirmiers manquent cruellement d'informations. "Que faire quand un cas suspect se présente ? Dans les hôpitaux, nous avons du matériel d'isolement simple, mais pas adapté à un cas avéré d'Ebola. Où trouver le matériel, à qui s'adresser ?", s'interrogent les professionnels de la profession.

Pour tenter de limiter l'épidémie, la France réfléchit à envoyer des moyens humains et matériels supplémentaires en Afrique de l'Ouest et "tout particulièrement en Guinée", a précisé Marisol Touraine.

Lu sur Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !