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Anne Mansouret : " DSK a tendu un piège à ma fille "
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Affaire Tristane Banon

La mère de Tristane Banon souhaite que la préméditation pour tentative de viol soit retenue.

[Mis à jour le 17 septembre]

Anne Mansouret, mère de Tristane Banon, victime présumée de DSK, exige ce samedi, que le parquet de Paris en charge de l'affaire requiert la préméditation dans la tentative de viol. "Je souhaiterais que le parquet prenne en compte la préméditation qui s'est produit lorsque il a donné rendez-vous à une journaliste dans l'exercice de ses fonctions pour une interview dans un appartement inoccupé. C'est un piège qu'il a tendu à ma fille. Je souhaiterais que ce caractère là soit retenu par le procureur de la République" a déclaré Anne Mansouret dans un entretien accordé à Europe1.

La mère de Tristane Banon estime que Dominique Strauss-Kahn tente "d'atténuer les faits" qui se sont produits en 2003. 

[Mis à jour le 16 septembre]

Selon des informations exclusives, révélées par l'Express.fr, Dominique Strauss Kahn aurait fourni des détails inédits concernant l'affaire Tristane Banon. Entendu le 12 septembre par la police judiciaire, DSK aurait livré une version diamétralement opposée au récit de la plaignante. 

Selon lui, il aurait simplement tenté de l'embrasser pensant qu'elle était consentante, lors de l'entretien qu'il lui avait accordé en 2003. La jeune femme l'aurait repoussé. Face à son refus, DSK n'aurait pas insisté, lui laissant le champ libre et la liberté de prendre congés. Rien de plus normal...

La scène décrite en revanche par Tristane Banon, se caractérise par une violence étonnante : " Quand j'ai voulu m'en aller, il m'a attrapé la main puis le bras, je lui ai demandé de me lâcher, et c'est de là qu'est partie la bagarre. Il m'a tiré vers lui, on est tombés par terre et on s'est battus." La jeune femme évoquait aussi "les détails sordides, de ses doigts dans ma bouche, de ses mains dans ma culotte après avoir fait sauter le jean et le soutien-gorge sous mon col roulé".  

A l'issue de ces auditions, le Parquet de Paris devra choisir entre plusieurs options :  nommer un juge d'instruction afin d'approfondir l'enquête, ou décider de classer l'affaire au motif que la tentative de viol ne serait pas établie. Il devrait rendre sa décision la semaine prochaine.

Lu sur l'Express.fr

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